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Nuages
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Réalisateur : Robert Mulligan
Année : 1971
Genre : Drame américain
Les acteurs :
Jennifer O'Neill
Gary Grimes
Jerry Houser
Oliver Conant
Katherine Allentuck
Christopher Norris
Synopsis:
Hermie se souvient avec nostalgie de cet été quarante-deux lorsqu'il avait quinze ans. Garçon timide et rêveur, il avait bien du mal à aborder les filles de son âge. Lorsque apparut dans sa vie Dorothy, une jeune femme dont le mari était à la guerre.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Nouvelle-Angleterre, un adolescent vit ses premiers émois amoureux grâce à une jolie femme dont le mari est au front.
Toute la délicatesse de Robert Mulligan dans ce joli film en demi-teintes, plein de justesse, d'émotion et de poésie.
Premiers émois :
Le souvenir que l'on conserve d'« Un été 42 » doit beaucoup à la personnalité de Jennifer O'Neill, qui justifie la fascination exercée par Dorothy sur Hermie et qui faisait là sa quatrième apparition à l'écran, après une carrière de top model.
L'actrice avait 24 ans à l'époque du tournage et venait d'interpréter le principal rôle féminin de « Rio Lobo », le dernier film de Howard Hawks. Le personnage de Dorothy fit d'elle un objet de fantasmes pour des millions d'adolescents (pas uniquement des adolescents, d'ailleurs), mais elle ne devait plus jamais connaître le succès. A l'exception de « l'Innocent », l'ultime film de Visconti, dans lequel elle était la maîtresse de Giancarlo Giannini, elle n'apparut plus que dans des productions mineures, enchaîna nanars et navets, et passa le plus clair de son temps à se marier et à divorcer.
Commentaires :
Il est des airs du genre à ne jamais retomber par terre. Musique légère, léchée, alléchante. Je l'écoute en boucle depuis trente minutes sans même imaginer la fatigue, l'ennui. La fin. Un été 42. Michel Legrand. Un grand film, un thème sublime, et tout l'été là-dedans. Comme dans la version d'Estate* par Nougaro. Ça sent l'été, ce genre d'été que personne n'a jamais vraiment vécu, un été avec des ombrelles blanches, des barques, des pêcheurs, un été à trois temps. Une valse lente comme aucun compositeur n'imaginerait en faire. Trois temps qui tanguent, la marée monte et descend, du violon à chialer, c'est lyrique et contemplatif. Mais pourquoi est-ce si bon ? Parce que ça émotionne. A l'italienne, une Italie d'avant la guerre, une Côte d'Azur d'avant les promoteurs. Un été d'avant être né. Un été d'enfant, des premières amours, un été des timides. Trois minutes cinquante trois de bonheur dans la version originale.
Des couleurs aussi, nos jeunesses à peine entamées, nos illusions non plus, et quelques voyages et des amitiés pas encore rongées par la routine. De l'été sempiternel voyage à reculons, 17 ans en Provence, en Nouvelle-Angleterre, où vous voulez, c'est comme vous voulez, mais surtout pas ici et pas maintenant.
L'été d'avant-guerre, des guerres que l'on ne souhaite à personne, laissez-nous tous être naïfs trois minutes presque quatre à danser avec des filles un peu rondes dans des robes à fleurs comme si l'on savait danser, à s'inventer des bals dans des chaleurs langoureuses, homards, langoustes, l'océan. Tanger, des aventures coloniales sans le style, sans le cancer du colon, des Sahara, Dakar sans Paris, plages de l'Atlantique sans bunker sans âge, des voitures avec des ailes rondes et des Cinémas en plein air.
Pas de terrorisme, pas de guerre chimique, pas d'attentat. Septembre se commémore pour les fruits et les petits chagrins à cause des filles qu'on ne verra plus. Surtout rien d'autre, pas de barbus abrutis de n'avoir pas écouté de musique, pas de militaire d'en boire au pas, rien.
Un extrait Vidéo Ouvrir le lien Hypertexte
Enregistrement : DVD.16.I.