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Nuages
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Titre du Film: Un Américain à Paris
Titre original: An American in Paris
Réalisateur |
Vincente MINNELLI |
Année |
1951 |
Nationalité |
|
Genre |
Comédie Musicale |
Durée |
1H50 |
Acteurs principaux |
Leslie CARON, Nina FOCH, Georges GUETARY, Gene KELLY, Oscar LEVANT |
Version originale sous-titrée
Synopsis :
Une milliardaire tombe amoureuse d'un peintre américain qui vit à Paris. Mais celui-ci lui préfère la jolie vendeuse de la parfumerie qui est elle-même fiancée.
Réalisateur |
Vincente Minnelli |
Scénariste |
Alan Jay Lerner |
Producteur |
Arthur Freed |
Production |
Metro Goldwyn Mayer (MGM), U.S.A. |
Gene Kelly |
Jerry Mulligan |
Leslie Caron |
Lise Bouvier |
Oscar Levant |
Adam Cook |
Georges Guétary |
Henri Baurel |
Nina Foch |
Milo Roberts |
Madge Blake |
la cliente de la parfumerie |
Eugène Borden |
Georges Matthieu |
Ann Codee |
Thérèse |
Compositeur |
George Gershwin |
Saul Chaplin |
|
Directeur de la photographie |
John Alton |
Alfred Gilks |
|
Costumier |
Orry-Kelly |
Walter Plunkett |
|
Directeur artistique |
E. Preston Ames |
Cedric Gibbons |
|
Chef décorateur |
F. Keogh Gleason |
Edwin B. Willis |
|
Gene Grant |
Budget : 2,723 millions de $
Format du son : Mono
Format de projection : 1:37.1
Format de production : 35 mm
Tourné en Anglais
Anecdotes :
6 Oscars en 1952
Ce film reçoit six Oscars en 1952 : celui du meilleur scénario, du meilleur
film, des meilleurs costumes, de la meilleur musique, de la meilleure image
et de la meilleure direction artistique.
Jean Sablon et Maurice Chevalier
Jean Sablon et Maurice
Chevalier auraient été pressentis pour interpréter le rôle d'Henri
Baurel. Mais c'est finalement Georges Guétary
qui fut engagé.
Un film sans Cyd Charisse
Cyd Charisse
aurait été pressentie pour tenir le rôle de Lise Bouvier. Mais elle y aurait
renoncé après être tombée enceinte. Et c'est Chantons
sous la pluie (Singin'in the Rain) en 1952 qui la fera passer au statut
de star internationale.
Dates et chiffres du film
Le tournage du film débuta le 4 octobre 1950 pour s'achever définitivement
en avril 1951. Il fut réalisé entièrement dans les studios de la MGM à Culver
City en Californie. Le budget s'élevait à 2,723 millions de dollars, une somme
supérieure au budget de Chantons sous la pluie
(Singin'in the Rain) réalisé un an plus tard. Cette comédie musicale
rapporta 4,5 millions de dollars aux Etats-Unis. La première eut lieu à New
York le 4 octobre 1951.
Le chef opérateur John Alton
John Alton, chef opérateur d'origine hongroise,
commence à travailler comme technicien pour la MGM dès 1924. Il passe cadreur
à la Paramount et tourne plusieurs films en Amérique latine avant de reprendre
sa carrière hollywoodienne dans les années quarante comme chef opérateur.
Dans les années 50 il travaille sur cinq longs métrages de Vincente Minnelli : Le
Père de la mariée (Father of the Bride) (1950), Allons
donc, papa! (Father's Little Dividend) (1951), Un Américain à Paris
(1952) où il règle surtout les lumières des séquences dansées, Tea and sympathy (1956) et La Femme modèle (Designing Woman) (1957). Un Américain à Paris
est leur seule collaboration sur une comédie musicale et rapporte à John Alton
un Oscar de la meilleure photographie partagée avec Alfred
Gilks.
Georges Guétary
Georges Guétary est un chanteur d'opérette
et un acteur (Le Cavalier noir de Gilles Grangier, 1945) célèbre en France quand il
est engagé dans Un Américain à Paris. A la suite de sa prestation dans ce
film, il est sacré meilleur chanteur d'opérette à Broadway en 1951.
Dans Un Américain à Paris il chante It's Wonderful, un air repris dans
Embrasse moi, idiot (Kiss me, stupid) de Billy Wilder en 1964.
Une image d'Épinal de Paris
Comme d'autres comédies musicales (L'Entreprenant
Monsieur Petrov (Shall we dance); La Belle
de Moscou (Silk Stockings)), ce film reprend toute une imagerie stéréotypée
sur Paris :
un artiste étranger, en l'occurrence un peintre américain, trouve refuge dans la capitale pour créer.
Paris est une ville romantique où se font et se défont les couples. L'Américain ne manque pas de tomber amoureux d'une Française.
Paris présente un centre historique
préservé et est un décor idéal pour les comédies sentimentales. Dans le film
une longue séquence se déroule sur les quais de la Seine.
La
musique de Gershwin
Les principaux morceaux de musique ont été empruntés à Gershwin : le troisième
mouvement du Concerto pour piano en F et le poème symphonique An
American in Paris dont est tiré le titre du film.
Les formats du son
Si le format son du film est en mono, le ballet final d'une durée de 18 minutes
a été tourné en stéréo. Ainsi un nouveau mixage en stéréo de cette scène a
pu être fait pour la sortie du laser vidéo disque du film en 1995.
Les chorégraphies
Les chorégraphies sont l'oeuvre de Gene Kelly
assisté de Carol Haney. Contrairement à
Un jour à New York (On the Town) qu'il co-réalisait
avec Stanley Donen, Gene Kelly laisse Vincente
Minnelli réaliser les séquences dansées. Le point d'orgue de celle-ci
est représenté par le ballet final de 18 minutes.
Leslie Caron: une nouvelle venue
Née en France en 1931 de père français et de mère américaine, Leslie Caron est découverte par Gene Kelly qui assiste à un ballet où elle danse.
Il la fait engager pour Un Américain à Paris (An
American in Paris) et elle devient une star dès son premier rôle à
20 ans. Par la suite elle tournera deux autres films avec Vincente
Minnelli : Histoire de trois amours (The
Story of Three loves) (1953) et Gigi,
l'un de ses plus gros succès (1958).
Gene Kelly et Vincente Minnelli
Gene Kelly et Vincente
Minnelli ont travaillé sur plusieurs longs métrages ensemble : le film
collectif Ziegfeld Follies (1946), Le Pirate (The Pirate) (1948), Un Américain à Paris
et Brigadoon (1954).
L'inspiration impressionniste
Ayant été dessinateur et décorateur, Vincente
Minnelli attachait une attention particulière aux décors de ses films.
Pour Un Américain à Paris, il s'est inspiré des toiles de peintres impressionnistes
comme Lautrec, Degas, Dufy et Utrillo. Cette entreprise a mobilisé pas moins
de cinq personnes. Le célèbre chef décorateur Gene Grant a réalisé les peintures que Gene Kelly est censé créer, E. Preston Ames et Cedric
Gibbons se sont occupés de la direction artistique des séquences musicales,
tandis que Edwin B. Willis et F. Keogh Gleason ont eu en charge les décors des
autres scènes.
La MGM et Arthur Freed
En prenant sous contrat des artistes comme Fred
Astaire, Gene Kelly, Stanley Donen, Cyd Charisse
ou encore Leslie Caron, les studios de
la Metro-Goldwyn Mayer ont dominé le genre de la comédie musicale de la fin
des années trente à la fin des années 50 : un véritable âge d'or. Cette politique
fructueuse est surtout due au producteur, compositeur et parolier Arthur Freed,
nommé à la tête du Département de production des comédies musicales. Il a
soutenu quatorze films de Vincente Minnelli
dont Le Pirate (The Pirate) (1948), Brigadoon (1954), Un Américain à Paris et Gigi (1958).
Un jeune peintre américain
vient vivre à Paris pour y exercer son art. Installé dans un petit hôtel de
Montmartre, il va découvrir la vie de bohème et le bouillonnement artistique
dont Paris est le théâtre. Mais Paris va surtout lui apporter l'amour...
Chef d'oeuvre de légèreté, "Un Américain à Paris" regorge de
numéros chantés et dansés réglés de main de maître par Gene Kelly et Vincente
Minnelli. Sur la musique de Gershwin, les toiles prennent vie, multipliant
les références aux peintres impressionnistes. Ce film marque notamment les
débuts remarqués de la jeune Leslie Caron. Le film reçut six oscars, dont
ceux du meilleur film, du meilleur scénario et de la meilleure musique.
Réalisation : Vincente Minnelli
Distribution : Gene Kelly, Leslie Caron, Oscar Levant
France
Durée 113'
1951
Couleur
Jerry Mulligan (Gene Kelly), un américain venu étudier la peinture à Paris, loge dans une mansarde d'un petit hôtel de Montmartre. Grâce à un ami pianiste, il sympathise avec Henri Baurel (Georges Guéthary), une grande vedette de music-hall, fiancé depuis peu. Plus tard, à Montmartre. Jerry est courtisé par une belle milliardaire, Milo Roberts (Nina Foch)...
Avec :
Gene KELLY : Jerry Mulligan |
Martha BAMATTRE : Mathilde Matthieu |
Leslie CARON : Lise Bouvier |
Mary JONES : la vieille danseuse |
Oscar LEVANT : Adam Cook |
Ann CODEE : Thérèse |
Georges GUETARY : Henri Baurel |
George DAVIS : François |
Nina FOCH : Milo Roberts |
Hayden RORKE : Tommy Baldwin |
Eugène BORDEN : Georges Matthieu |
Paul MAXEY : John McDowd |
Production : |
Arthur Freed |
Mise en scène : |
Vincente Minnelli |
Scénario : |
Alan Jay Lerner |
Chorégraphie : |
Gene Kelly |
Musique : |
George Gershwin |
Direction musicale : |
John Green, Saul Chaplin |
Direction artistique : |
Cedric Gibbons et Preston Ames |
Montage : |
Adrienne Fazan |
Trois amis se rencontrent à la terrasse d'une café parisien : Henri Baurel, vedette de music-hall, Adam Cook, pianiste, et Jerry Mulligan peintre américain sans-le-sou. Ils improvisent un ballet burlesque, à la stupéfaction amusée des passants. À quelque temps de là, Jerry, qui expose ses toiles sur le trottoir, réussit à les vendre à une riche cliente de passage, Milo Roberts. Sa joie éclate devant le petit peuple du quartier. Puis, dans un restaurant de Montparnasse, ses regards sont attirés par Lise, fiancée de son ami Baurel. Ce qui suscite la jalousie de sa protectrice. Celle-ci, dans l'espoir de s'assurer l'exclusivité de ses faveurs, décide d'organiser une grande exposition de ses œuvres et de le pistonner auprès des critiques.
Un extrait Vidéo Ouvrir le lien Hypertexte
Enregistrement : DVD.12.O.