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Nuages
de mots-clés
Réalisateur |
Julien DUVIVIER |
Année |
1957 |
Nationalité |
|
Genre |
Drame |
Durée |
1H55 |
Acteurs principaux |
Anouk AIMEE, Jean BROCHARD, Dany CARREL, Danielle DARRIEUX, Jacques DUBY, Jacques GRELLO, Olivier HUSSENOT, Micheline LUCCIONI, Jane MARKEN, Claude NOLLIER, Gérard PHILIPE, Henri VILBERT |
Fiction
Réalisation : Julien
Duvivier
Distribution : Gérard
Philipe, Danielle
Darrieux, Jane
Marken, Dany
Carrel
France
Durée 112'
1957
Noir & Blanc
A la fin du XIXe siècle,
le jeune et ambitieux Octave Mouret entreprend de conquérir Paris et le milieu
du négoce. Apre au gain, un brin cynique et manipulateur, il parviendra à
se frayer un chemin vers la réussite sociale. Réussite que viendra couronner
un brillant mariage.
L'esprit de l'oeuvre d'Emile Zola est respecté dans cette caustique peinture
de la bourgeoisie du Second Empire, dont la distribution tient ses promesses
jusque dans les seconds rôles. Gérard Philipe est ici un arriviste plein de
désinvolture et Danielle Darrieux, resplendissante, incarne un personnage
dont la respectabilité de façade dissimule mal la cupidité.
Les acteurs :
Octave Mouret |
Gérard Philipe |
Berthe |
Dany Carrel |
Caroline |
Danielle Darrieux |
Eleonore |
Jane Marken |
Marie |
Anouk Aimée |
Auguste |
Jacques Duby |
Dureyvier |
Jean Brochard |
Lisa |
Denise Gence |
Rachel |
Judith Magre |
Gasparine |
Pascale de Boysson |
Clémence |
Catherine Samie |
Scénariste |
Julien Duvivier |
Producteur |
Robert HakimRaymond Hakim |
Production |
CCFC, France |
Compositeur |
Jean Wiener |
Directeur de la photographie |
Michel Kelber |
Chef décorateur |
Léon Barsacq |
D'après l'oeuvre de |
Emile Zola |
Julien Duvivier
Prix et récompenses : |
Réalisateur au talent
prolifique, Julien Duvivier débute comme acteur au théâtre en 1916.
Il passe rapidement à la régie puis à la mise en scène en tant qu'assistant.
En 1919, il fait son premier long métrage Halcedama ou le prix du
sang, un western tourné en Corrèze. Au début du parlant, sa carrière
est marquée par les adaptations littéraires, de Jules Renard dans
Poil de Carotte (1932) et de Louis Hémon dans Maria Chapdelaine (1934).
Les années 1930 vont voir la naissance d'oeuvres majeures telles La
Bandera (1935), La Belle Equipe (1936), Pepe le Moko (1937) et Un
Carnet de bal (l'ancêtre du film à sketches, en 1937). Des films restés
gravés dans les mémoires. |
Octave Mouret, fraîchement arrivé dans la capitale, devient le nouveau locataire d'un immeuble bourgeois de six étages, situé rue de Choiseul. Octave découvre vite que dans cet immeuble, en apparence de réputation irréprochable, les intrigues et les adultères font partis de la vie courante des locataires. La belle façade de l'immeuble dissimule une cour intérieure d'où émane une odeur nauséabonde due aux détritus des cuisines mais, également aux propos injurieux que tiennent les domestiques vis à vis des leurs employeurs. Il faut dire que le comportement de la plupart des locataires ne reflète pas leur rang social. |
Tout d'abord il y a le ménage Josserand dans lequel Madame reproche sans cesse à son mari de laisser traîner, à la vue de ses filles, le journal qui véhicule des histoires abominables qu'il faut absolument ignorer. De plus, cherchant à marier désespérément ses deux filles, elles participent toutes les trois aux dîners et soirées organisés dans la bourgeoisie. Cependant voulant cacher leur gêne financière, elles portent leurs vieilles robes qu'elles ornent de petits rubans et autres dentelles. Toutefois cela coûte au ménage et monsieur Josserand travaille secrètement le soir afin de permettre la coquetterie de sa femme et de ses deux filles. |
Ensuite il y madame Vuillaume qui est la seule responsable du comportement décadent de sa fille. En effet ayant été privée de sorties au cours de sa jeunesse, cette dernière a goûté au plaisir de l'adultère à peine mariée. |
Il y a également le couple Duveyrier où le mari, conseiller à la cour d'appel, entretient une déplorable liaison avec une fille nommée Clarisse. Celle-ci qui se moque de l'homme et ne profitant que de son argent, finit par l'abandonner. Après plusieurs tentatives de reconquête sans succès, il pense au suicide mais se rate. C'est alors qu'il jette son dévolu sur la bonne du ménage Josserand : Adèle. L'ayant mise enceinte, celle-ci doit accoucher seule dans sa misérable chambre. Comme elle ne veut éveiller les soupçons de personne, elle supporte sa souffrance sans crier. Le bébé mis au monde, elle l'habille et l'abandonne au petit matin afin de pouvoir prendre son service quelques heures après, malgré la fatigue et la douleur. |
Enfin, parmi cette "pot-bouille" de la bourgeoisie, une seule locataire se différencie. C'est madame Hédouin, femme courageuse, honnête et travailleuse, qui dirige le magasin Au Bonheur des Dames. Quand elle fait la connaissance d'Octave, elle décèle en lui des qualités qui peuvent être bénéfiques pour son magasin. C'est alors qu'elle lui propose le mariage, qui est davantage une association que l'aboutissement d'une histoire d'amour. |
Paris 1865. L'irrésistible ascension d'Octave Mouret, un jeune provincial ambitieux
et doué, dans le monde sans pitié du commerce parisien, ou le charme d'un
séducteur peu scrupuleux au service d'un incontestable sens des affaires.
Pot-Bouille n'est pas un film d'auteur, c'est même tout le contraire !
On sent très bien l'œuvre écrite par quelqu'un et filmée par quelqu'un d'autre
aux antipodes, mais il n'empêche que de la férocité de Jeanson, sa verve,
multipliées par la douceur obstinée de Duvivier, il résulte quelque chose
d'insolite et de plaisant.
POT-BOUILLE
de Julien Duvivier avec Gérard Philipe
fiction 1957 noir et blanc 1h53min
Octave Mouret, jeune provincial
arriviste, emménage dans un immeuble
bourgeois de la rue de Choiseul (2e).
Tirant parti de son pouvoir de séduction
sur les habitantes de l'immeuble et de
son habileté en affaires, il ne tarde
pas à gravir les échelons de la réussite
sociale.
Dans cette adaptation du roman de Zola,
Duvivier s'attache moins au personnage
d'Octave qu'à la vie de l'immeuble,
véritable creuset des vices de la petite
bourgeoisie commerçante du XIXe siècle.
POT-BOUILLE
Principaux lieux de tournage recréés
dans les studios de Billancourt :
- divers appartements et chambres de
bonnes de l'immeuble
- le magasin "Au bonheur des dames"
- l'église où est célébré le mariage
de Berthe
- l'hôtel du Louvre, rue de Rivoli où
a lieu la réception après la noce
- les bords de la Marne
- la gare de Lyon (12e)
- l'appartement d'une prostituée
- un cimetière
POT-BOUILLE
Principaux types sociaux :
- une mère abusive, son mari effacé et
leurs deux filles
- une famille de commerçants
- la propriétaire du Bonheur des dames
- une jeune fille entretenue par un
homme âgé
- une prostituée et un peintre
- les cuisinières et femmes de chambre
EMILE ZOLA
Né à Paris le 2 avril 1840, de François Zola, et d'Émilie Aubert, Émile Zola passe son enfance et son adolescence à Aix-en-Provence. Au collège Bourbon, il a pour très proches camarades Paul Cézanne et Jean-Baptiste Baille. Revenu à Paris avec sa mère, il entre en 1858 au lycée Saint-Louis, mais échoue au baccalauréat. Suivent alors deux grandes années de relative inaction. Il entre en 1860 à la Librairie Hachette, où il sera chef de la publicité de 1862 à 1866. Il y fait la connaissance de nombreux écrivains et journalistes, lit Taine, Stendhal, Balzac, Flaubert, et publie ses premiers contes et articles et romans. |
Son premier roman, La Confession de Claude paraît en 1865. Puis Emile Zola publie successivement Le Vœu d'une morte (1866), Thérèse Raquin, coup d'envoi de l'esthétique naturaliste (1867), Les Mystères de Marseille (1867), et Madeleine Férat (1868). |
Thérèse Raquin préfigure le style qui sera celui utilisé pour Les Rougon-Macquart. |
Zola épouse Alexandrine Meley le 31 mai 1870. C'est en 1871 qu'il commence à composer le cycle des Rougon-Macquart qu'il va achever en 1893. |
Il publie La Fortune des Rougon et La Curée (1871), Le Ventre de Paris (1873), La Conquête de Plassans (1874), La Faute de l'abbé Mouret (1875), Son Excellence Eugène Rougon (1876), et enfin L'Assommoir (1877). C'est par ce roman que Zola rencontre le succès et le scandale. |
Le succès permet aux Zola de s'installer. Zola publie Nana, Pot-Bouille (1882), Au bonheur des dames (1883), La Joie de vivre (1884), Germinal (1885), L'Œuvre (1886), La Terre (1887). |
En 1888, une jeune femme, Jeanne Rozerot, devient sa seconde compagne, et lui donne deux enfants. Zola achève ainsi Les Rougon-Macquart (Le Rêve, 1888 ; La Bête humaine, 1890 ; L'Argent, 1891 ; La Débâcle, 1892 ; Le Docteur Pascal, 1893), et apparaît désormais comme le maître incontesté du grand roman naturaliste après Balzac, Stendhal et Flaubert. |
Deux autres cycles romanesques, plus courts, prennent immédiatement la suite : le cycle des Trois Villes (Lourdes , 1894 ; Rome , 1896 ; Paris , 1898), encore tourné vers l'observation des sociétés contemporaines, et celui des Quatre Évangiles (Fécondité , 1899 ; Travail , 1901 ; Vérité , 1903 ; notes pour Justice ), qui reste inachevé. |
Les dernières années de Zola sont dominées par l'affaire Dreyfus et ses contrecoups. L'article publié dans L'Aurore sous le titre " J'accuse... ! " déclenche une campagne d'où surgiront la cassation du procès de 1894, mais aussi la condamnation de Zola à un an de prison, et son exil à Londres, du 8 juillet 1898 au 5 juin 1899. |
Après le second procès d'Alfred Dreyfus, sa nouvelle et stupéfiante condamnation, et sa grâce, Zola continue son action, pour obtenir la réhabilitation de l'officier (La Vérité en marche, 1901). Celle-ci sera acquise en 1906. Mais, dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902, il meurt asphyxié, peut-être à la suite d'une malveillance ayant pour origine son combat aux côtés de Dreyfus. |
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Enregistrement : DVD.17.N.