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Titre du Film: Les sentiers de la gloire
Titre original: Paths of Glory
Réalisateur |
Stanley KUBRICK |
Année |
1957 |
Nationalité |
|
Genre |
Guerre |
Durée |
1H28 |
Acteurs principaux |
Richard ANDERSON, Timothy CAREY, Kirk DOUGLAS, George MAC READY, Ralph MEEKER, Adolphe MENJOU, Wayne MORRIS |
Réalisation : Stanley Kubrick
Distribution : Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou
États-Unis
Durée 88'
Noir et Blanc
1916, le conflit entre la
France et l'Allemagne s'enlise dans une guerre de positions extrêmement meurtrière.
Le général Broulard incite le général Mireau à lancer une offensive totalement
suicidaire contre une position allemande réputée imprenable. Le colonel Dax
reçoit l'ordre de mener cette attaque. Les hommes tombent en grand nombre
et leurs camarades refusent de poursuivre l'opération. Mireau ordonne alors
aux batteries françaises de bombarder leurs propres troupes pour les contraindre
à avancer.
Impressionnant de réalisme et froidement ironique, le film pose un regard
glacé sur les calculs et les ambitions qui motivent les états-majors quels
qu'ils soient. Devant le tollé provoqué par sa sortie en Belgique, les distributeurs
du film renoncèrent à le sortir en France. Ce n'est qu'en 1975 qu'il fut distribué
dans l'Hexagone.
Secrets de tournage :
Une Happy end ? |
Pour des raisons commerciales, Stanley Kubrick envisagea tout d'abord de conclure Les Sentiers de la gloire par un happy-end. Il garda finalement la fin pessimiste du roman initial. |
Ah, ces Belges ! |
Effrayés par le scandale provoqué lors de sa sortie à Bruxelles, les distributeurs refusèrent, durant plus de quinze ans, de distribuer le film en France. |
Jim Thompson, scénariste |
Àprès L'Ultime razzia, il s'agit de la seconde collaboration scénaristique entre Stanley Kubrick et le romancier Jim Thompson. Ils furent aidé par Calder Willingham. |
Un producteur figurant |
À noter que le producteur James B. Harris apparaît brièvement dans le rôle d'un soldat, lors de l'attaque de la colline. |
Bryna |
Bryna Productions, qui produit le film, n'est autre que la société de Kirk Douglas. |
Les acteurs :
Le colonel Dax |
Kirk Douglas
|
Le capitaine Paris |
Ralph Meeker
|
Le général Broulard |
Adolphe Menjou
|
Le général Mireau |
George MacReady
|
Le lieutenant Roget |
Wayne Morris
|
Le major Saint-Auban |
Richard Anderson
|
Arnaud |
Joe Turkel
|
Ferol |
Timothy Carey
|
Un soldat |
James B. Harris
|
Scénariste |
Stanley Kubrick Jim Thompson Calder Willingham
|
Producteur |
James B. Harris Bryna productions, U.S.A. Harris-Kubrick Productions, U.S.A. United Artists , U.S.A.
|
Compositeur |
Gerald Fried
|
Directeur de la photographie |
George Krause
|
Monteur |
Eva Kroll
|
Critiques Spectateurs:
Comment imaginer qu'un tel chef-d'oeuvre ait été interdit de projection en France pendant de nombreuses années? Sa reprise tombe admirablement bien par sa tragique authenticité, avec d'autres films aux moyens démesurés, mais bien moins poignants.
Excellent film, mais dans le cas de Kubrick, ça tient du pléonasme. Je ne pense pas que l'on doit y voir la une critique de l'armée française, mais de la guerre en générale et surtout de ceux qui la dirigent, que l'on appelle communément les généraux. Voyez comment, dans ce film, les soldats ne sont pour eux que des numéros, des chiffres, des statistiques. Voyez comment ils tirent au sort trois soldats pour une exécution sensée servir d'exemple. La scène du jugement est particulièrement réussie...
Très bon film avec toujours une réalisation magistrale de Kubrick. Les plans sont toujours bien trouvés et très efficaces (peloton d'exécution) ce qui permet d'éviter les grands effets courants dans les films actuels et parfois un peu lourds. Des acteurs charismatiques qui font prendre tout son sens à un scénario montrant l'absurdité de l'homme. Ici le combat ne se mène pas contre les soldats allemands pourtant ennemis durant la 1ère guerre mondiale mais contre la hiérarchie. Nous pouvons voir au début du film un simple soldat se rebeller contre son caporal, puis ensuite le Colonel (Kirk Douglas) faire opposition au Général. Le film montre une face très sombre de l'armée et tombe même un peu dans le cliché : plus on monte dans la hiérarchie, plus les hommes sont malveillants et corrompus. En effet, le général pour obtenir son étoile est prêt à sacrifier la vie de nombreux simples soldats qui eux n'ont d'autres souhaitent que de rentrer chez eux retrouver leur famille. Seul l'héroïque Colonel Dax ne succombera pas à la tentation de l'ascension militaire!!
Étrangement, c'est le premier film de Kubrick que j'ai vu. Je devais avoir douze ans. Pour un gamin de cet âge, il est souvent difficile d'être captivé par un film des années 50 en noir et blanc. Mais ce n'était pas le cas. Je me dis aujourd'hui que si je n'avais pas vu ce film, je ne me saurais pas probablement intéressé autant le Cinéma. C'est par la scène d'exécution que j'ai pu prendre conscience que tel cadrage pouvait signifier tel sentiment. Cela a été la révélation pour moi. Par le cadrage de la caméra, plus le jeu des acteurs, la scène d'exécution devint une légende pour moi. Au sein d'une symétrie parfaite avec le château et les deux rangs de soldats, s'accompagnent des travellings qui amènent les personnages au lieu d'exécution, au lieu de leur mort. La forme des " Sentiers de la gloire " m'avait donc épaté. Son fond en a fait de même. Son message pacifique sur la condition humaine, me bouleversa. Tout le film se défilait et se racontait magistralement.
Ce film très
bien réalisé, montre les réalités de la guerre
et dénonce en quelque sorte le faux patriotisme, ou le patriotisme
exacerbé des généraux français de cette époque.
Malgré cela, il aurait été bon d'y faire apparaître
moins de scènes morbides et choquantes, qui poussent parfois un public
de lycéens à l'humour noir...
Synopsis :
En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée "La fourmilière". Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer...
L'anti-militarisme De Kubrick
Le
réalisme de la reconstitution historique n'intéresse pas Kubrick.
L'armée française n'intervient qu'à titre d'exemple.
N'importe quelle autre armée aurait fait l'affaire. C'est l'armée
en soi que Kubrick dénonce. C'est de la machine militaire qu'il entend
démonter les rouages. Son film n'est pas anti-français, il est
anti-militariste. Il attaque l'énorme entreprise de déshumanisation
que compose l'armée, dont la guerre, et par conséquent la mort,
sont le métier. Il donne à voir le mécanisme militaire
en train de fonctionner : discipline et hiérarchie. (...)
« Kubrick va plus loin encore. La mise à nu du mécanisme révèle
les liens entre le massacre industriel, l'imbécillité criminelle
et l'honneur. Voilà les assises d'un pouvoir exorbitant de l'homme
sur l'homme – avec le droit de vie et de mort. (...)
« En fin de film, Kubrick s'abandonne à l'émotion. La guerre
métamorphose les hommes en bétail affolé de peur ; mais
qu'une voix de femme chante dans les larmes, et les animaux redevenant des
hommes, retrouvent un cœur et une mémoire. Mais c'est pour remonter
au front. »
Scénario :
Stanley Kubrick, Calder Willingham et Jim Thompson, d'après le roman de Humphrey Cobb
Directeur de la photographie :
Musique :
Avec :
Kirk Douglas (Le colonel Dax), Adolphe Menjou (Le général Broulard), Ralph Meeker (Le caporal Philippe Paris), George Macready (Le général Mireau), Timothy Carey (Férol), Joseph Turkel (Arnaud)
Stanley
Kubrick
L'enfant
lumière du Cinéma
Date de naissance
: 26 juillet 1928
Lieu de naissance : New York
Date de son décès : 7 mars 1999
Ses cinéastes préférés : Orson
Welles et Max
Ophüls
Un réalisateur, cinq décennies de Cinéma, seulement 16 films, mais que des films marquants... ou presque. Fan de jazz et d'échecs, Stanley Kubrick était non seulement un réalisateur singulier, autocratique et perfectionniste, mais également un visionnaire qui exprimait un point de vue, une opinion dans chacun de ses films.
Sa vie a presque complètement été consacrèe au Cinéma. Si à 17 ans, Stanley Kubrick parcourt l'Amérique en tant que photographe pour le magazine Look, quelques années plus tard, il consacre ses loisirs d'étudiant libre de l'Université de Columbia à visionner des films d'essai. À 23 ans, il produit son premier film, un court métrage intitulé Day of the Fight. Ce film lui donne la piqûre du Cinéma et il quitte son emploi chez Look.
Sa première décennie de réalisations sera sa plus prolifique, avec huit films sur une période de dix ans, dont son premier véritable long métrage, L'Ultime razzia en 1956. Stanley Kubrick enchaîne avec Les Sentiers de la gloire en 1957, film de guerre adapté d'un roman. Puis en 1960, il réalise son premier succès commercial, Spartacus, un péplum mettant en vedette Kirk Douglas, tout comme Les Sentiers de la gloire d'ailleurs. Deux films qui marqueront leur genre respectif.
« J'ai tenté de créer une expérience visuelle qui aille au-delà des références verbales habituelles et qui pénètre le subsconcient de son contenu émotionnel et psychologique. » - Stanley Kubrick au sujet de 2001, L'Odyssée de l'espace
Puis Stanley Kubrick nous offre son premier revirement spectaculaire en quittant l'Amérique pour s'installer en Grande-Bretagne. En 1964, avec Dr. Folamour, mettant en vedette Peter Sellers, Peter Sellers, Peter Sellers et... Peter Sellers interprétant quatre personnages dans le même film, il reçoit ses premières nominations aux Oscars. Quatre ans plus tard, Stanley Kubrick nous offre 2001, L'Odyssée de l'espace, le film qui a inspiré plusieurs générations de réalisateurs de films de science-fiction. Ce sera le seul de ses films qui remportera un Oscar soit celui... des meilleurs effets spéciaux!
Arrive en 1971 un film très violent et très controversé, Orange mécanique. Après ce film, Stanley Kubrick restera silencieux pendant neuf ans pour nous offrir un film merveilleux, adapté d'un roman de Stephen King, L'Enfant-lumière. En 1987, Stanley Kubrick revient avec une autre réflexion sur la guerre, 30 ans après Les Sentiers de la gloire, avec Full Metal Jacket qui traîte de la guerre du Viet-Nam.
« L'image réelle ne pénètre ni ne transcende; ce qui m'intéresse maintenant, c'est de prendre une histoire fantastique et invraisemblable et d'aller jusqu'au fond, faisant en sorte qu'elle paraisse non seulement vraie, mais inévitable. » - Stanley Kubrick au sujet de L'Enfant-lumière
Son dernier film, Eyes Wide Shut, a pris l'affiche en juillet et a offert, entre autres, une scène torride entre Nicole Kidman et Tom Cruise. Nous ne verrons malheureusement jamais ses projets de films A.I. et Aryan Papers.
Budget : 935 000 $
Lieux de tournage - Munich, Bavière, Allemagne
Stanley Kubrick
Un film américain de Stanley Kubrick (Paths of Glory), noir et blanc, sorti en 1957, durée 88 mn
Scénario de Stanley Kubrick, Carter Willingham et Jim Thompson, d'après le roman de Humphrey Cobb paru en 1935
avec Kirk Douglas (le colonel Dax), Adolphe Menjou, Ralph Meeker, George Macready , Timothy Carey , Joseph Turkel
En 1917, tandis que la guerre s'est enlisée depuis longtemps les tranchées, l'état-major français décide une offensive quasiment impossible sur la « colline aux fourmis ». Repoussé par le feu ennemi, le 701e régiment, commandé par le colonel Dax, doit se replier.
Le général Mireau, chef de l'offensive, demande alors de traduire en conseil de guerre le régiment pour « lâcheté ». Malgré l'opposition de Dax, trois hommes tirés au sort seront condamnés à mort et exécutés.
Dax avait entre-temps soumis au général Broulard, chef de l'état major, les preuves que le général Mireau avait fait tirer sur sa propre armée pendant l'attaque. Broulard révoque celui-ci et propose son poste à Dax en croyant que celui-ci avait agi par simple ambition. Dax refuse.
Ce film s'inspire de faits réels. Pendant la première Guerre mondiale, près de 2 000 soldats ont été réellement fusillés « pour l'exemple » par l'armée française au motif de « lâcheté devant l'ennemi ». Le général Revilhac a effectivement voulu faire tirer sur son propre régiment bloqué dans les tranchées lors d'un assaut impossible, puis il a fait exécuter quatre soldats en mars 1915, qui seront réhabilités en 1934.
Même l'épisode du soldat sur une civière qu'on ranime pour le fusiller a bien eu lieu.
Le film de guerre n'est pas isolé dans l'œuvre de Kubrick. Fear and Desire (1953), son premier long métrage, était déjà un film de guerre, et de Barry Lyndon (1975) à Full Metal Jacket (1987) en passant par Dr Folamour (1964) ou Spartacus (1960), ses films sont nombreux à mettre en scène des soldats.
C'est un film de guerre mais surtout un film contre l'armée. Il dénonce des rapports sociaux profondément viciés, et la résistance désespérée que leur offrira un individu, le colonel Dax. L'opposition, à la différence du film de guerre classique, ne passe donc pas entre deux camps mais entre les supérieurs et les soldats d'un même camp, les uns jouant leur promotion, les autres leur vie. Ce thème sera repris en 1970 par Francesco Rossi dans "Les Hommes contre"
À sa sortie, le film est apprécié aux États-Unis car, au premier degré, la cible explicite est l'armée française. Mais il est chahuté en Belgique, soumis à une forte pression française, interdit en Suisse. En France, les efforts diplomatiques aboutissent et il ne sera pas même soumis à la commission de censure. Les cinéphiles iront le voir en groupe en Belgique.
Le film sortira en France dix-huit ans plus tard, au milieu de l'été 1975.
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Enregistrement : DVD.15.D.