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Titre du Film: Le salaire de la peur
Réalisateur |
Henri-Georges CLOUZOT |
Année |
1952 |
Nationalité |
|
Genre |
Aventure |
Durée |
2H11 |
Acteurs principaux |
Vera CLOUZOT, Jo DEST, Folco LULLI, Yves MONTAND, Dario MORENO, William TUBBS, Peter VAN EYCK, Charles VANEL |
Noir et Blanc
Synopsis :
Quatre hommes acceptent de véhiculer, au péril de leur vie, un chargement de nitroglycérine sur cinq cents kilomètres de routes défoncées. L'énorme prime de ce "quitte ou double" périlleux est le seul moyen de quitter le village d'Amérique centrale dans lequel ils ont échoué.
Réalisateur |
Henri-Georges Clouzot |
Scénariste |
Henri-Georges Clouzot |
René Wheeler |
|
Producteur |
Henri-Georges Clouzot |
Louis Wipf |
|
Production |
Filmsonor, France |
Vera Films, France |
|
Fono Roma, Italie |
|
Distribution |
France Ecran, France |
Les acteurs :
Yves Montand |
Mario |
Charles Vanel |
M. Jo |
Folco Lulli |
Luigi |
Peter van Eyck |
Bimba |
Vera Clouzot |
Linda |
William Tubbs |
Bill O'Brien |
Dario Moreno |
Hernandez |
Antonio Centa |
le chef du camp |
Compositeur |
Georges Auric |
Dialoguiste |
Henri-Georges Clouzot |
Directeur de la photographie |
Armand Thirard |
Ingénieur du son |
William Robert Sivel |
Monteur |
|
Etiennette Muse |
|
Madeleine Gug |
|
Producteur délégué |
Raymond Borderie |
Format du son : Mono
Format de projection : 1:33.1
Format de production : 35 mm
Tourné en Français, Anglais et en Espagnol
ANECDOTES :
Récompenses
Le film de Henri-Georges
Clouzot reçut de nombreuses distinctions internationales
: le BAFTA
(les César anglais) du Meilleur film en 1955, l'Ours d'or au Festival
de Berlin en 1953, le prix d'interprétation masculine pour Charles
Vanel et le Grand Prix (équivalent de la Palme d'Or
qui n'était pas encore créée à l'époque)
du Festival de Cannes la même année.
Histoires de couple
Si Yves
Montand rencontrait pour la première fois (et la
dernière) l'univers de Henri-Georges Clouzot
à l'occasion du tournage du Salaire de la peur (1953), ce fut au tour
de sa femme, Simone
Signoret, de jouer sous la direction du cinéaste
français dès son film suivant, le thriller Les
Diaboliques (1955). Une collaboration restée unique
également.
Jean Gabin se rétracte
Henri-Georges Clouzot réussit à
convaincre Yves Montand de jouer dans Le Salaire de la peur,
notamment parce que Jean
Gabin était initialement prévu dans le rôle
de Jo. Mais après l'engagement de Montand, Gabin, persuadé qu'un
role de lâche nuirait à sa carrière, se retira du projet.
C'est finalement à Charles Vanel
qu'il donnera la réplique.
Des américains outrés
La distribution américaine du Salaire de la peur ne se fit pas sans
heurts : violent pamphlet contre la dictature capitaliste des Etats-Unis envers
les petits pays d'Amérique Centrale, le film fut amputé de ses
trois premiers quarts d'heure lors de sa sortie outre-Atlantique.
Un remake par Friedkin
Un remake du Salaire de la peur vut le jour en 1973, sous la direction
de William
Friedkin. Le
Convoi de la peur réunissait les acteurs Roy
Scheider, Bruno
Crémer ou encore Amidou.
Friedkin eut bien tenté de contacter Yves
Montand afin de lui faire reprendre son rôle, mais celui-ci refusa
catégoriquement.
Des vacances pour Simone Signoret
Au bout de deux ans de vie commune, il était impossible pour Simone Signoret de rester éloignée
de son Yves
Montand, qui partait pendant des mois en Camargue pour le
tournage du Salaire de la peur. Elle décida donc de l'accompagner,
et était ravie de pouvoir assister en touriste au tournage. Mais retenue
par un contrat, celui de Casque
d'or, elle fut rappelée à Paris, ce qui fut
selon ses proches un vrai déchirement pour elle.
Un budget
énorme
Le Salaire de la peur fut à l'époque l'un des films les plus
chers du Cinéma français. Mais en raison de problèmes
météorologiques et des suspensions fréquentes du tournage,
le budget initial sera très largement dépassé.
Véra malade
Le tournage débutera en août 1951, mais dut être stoppé
dès le mois d'octobre, la comédienne Vera
Clouzot étant tombée malade. Le tournage reprit
de juin à septembre 1952.
Des décors éprouvés
Les conditions météorologiques particulièrement difficiles
amenèrent de nombreux problèmes à l'équipe technique
du Salaire de la peur. Les rafales de vent et les très fréquentes
averses de pluie furent responsables de la destruction de nombreux décors,
ralentissant considérablement les délais de tournage.
L'Amérique
en France
Bien que l'action du Salaire de la peur soit censée se situer dans
une contrée imaginaire d'Amérique Centrale, l'équipe
du film n'a jamais eu à se déplacer si loin pour créer
l'illusion de ces paysages. Le tournage a en effet exclusivement pris place
en Provence, où tous les nombreux décors ont été
reconstitués. La ville de Las Piedras a ainsi été entièrement
restituée à 25 kilomètres de Nîmes, avec de fausses
maisons, un faux cimetière et de faux immeubles. Même la rue
principale complètement cahoteuse n'est pas d'origine.
Origine du projet
C'est en visitant le Brésil à l'occasion de son voyage de noces
(il venait d'épouser Vera Amato,
la fille d'un ambassadeur brésilien) que le cinéaste Henri-Georges
Clouzot eut l'idée d'adapter le roman de Georges Arnaud, Le
Salaire de la peur. Il y constata en effet que les grands groupes pétroliers
n'hésitaient pas à voler les ressources naturelles d'Amérique
du Sud.
D'après...
Le film Le Salaire de la peur est tiré du roman homonyme de Georges
Arnaud, publié en 1950.
Vera
Clouzot
Vera Clouzot, comédienne d'origine
brésilienne, n'a joué que dans trois films, trois longs métrages
de son mari Henri-Georges Clouzot, dont Les Diaboliques en 1955. Son mari la dirigea pour
la première fois en 1953 à l'occasion du Salaire de la peur,
puis en 1957 pour Les
Espions. Elle mourut quelques années plus tard, en
1960, succombant à une attaque cardiaque, tout comme le personnage
de Christina Delasalle dans Les Diaboliques.
Vanel / Clouzot : première !
Le
Salaire de la peur marque la première rencontre professionnelle
entre le réalisateur Henri-Georges
Clouzot et l'acteur Charles
Vanel. Après une nouvelle collaboration en 1954,
plongés dans l'intrigue machiavélique des Diaboliques, ils ne se retrouveront une troisième
fois qu'en 1960 à l'occasion du drame La
Vérité, puis une dernière fois en 1968
pour La
Prisonnière, Charles Vanel interprétant un
petit rôle d'invité au vernissage de Stanislas Hassler.
Notes de production
Le film a été en partie produit via la propre société
de Henri-Georges Clouzot, Vera Films. Le nom de cette
société a bien évidemment été donné
en hommage à Vera Clouzot, la femme
du réalisateur.
Dans un village perdu au fin fond d'un pays d'Amérique latine, quelques Européens échoués là au gré de leurs aventures espèrent trouver un jour le travail qui leur permettra de gagner la somme suffisante pour se payer un billet d'avion et fuir enfin l'ennui sordide dans lequel ils croupissent. Une occasion se présente lorsqu'une compagnie pétrolière américaine qui exploite un gisement dans la région recherche des chauffeurs pour transporter de la nitroglycérine. Quatre désespérés se présentent : Jo et Mario, deux Français, Luigi, un Italien, et Bimba, un Allemand. Le voyage commence, sur des routes dont l'état lamentable manque à chaque cahot de faire exploser les camions et leurs chauffeurs... |
Le tournage :
Durant trois mois, Clouzot et René Renoux vont préparer minutieusement
le story-board du film. Tous les décors, la ville, la raffinerie de
pétrole, seront entièrement construits. Le tournage du transport
de la nitroglycérine prendra tout l'été. Le budget et
les délais sont doublés. Les scènes de camions sont réalisées
sur les chemins cévenols près d'Anduse, où se trouve
une véritable bambouseraie avec bambous géants.
Louis Wipf : " Pour la scène du cratère, lorsqu'ils
doivent barbotés à mi-corps dans le liquide d'un pipe-line crevé,
le décorateur proposa une eau teintée d'encres inoffensives.
Refus de Clouzot qui imposa du véritable pétrole. Sans doute
avait-il raison ; l'expression de lassitude indescriptible des acteurs n'eût
pas été la même s'ils avaient pataugé dans l'eau
de piscine".
Résumé du scénario :
Au coeur de l'Amérique centrale, un groupe d'aventuriers de nationalités différentes reste sans travail, malgré l'exploitation pétrolière de la région. Jo, un dur à cuire français se lie d'amitié avec Mario, qui délaisse alors la séduisante Linda. A la suite de l'incendie d'un puit de pétrole, la compagnie décide d'embaucher des hommes pour convoyer la nitroglycérine nécessaire et souffler le puit en feu. Jo et Mario, ainsi que Luigi et Bimba sont choisis. Les quatre hommes partent dans des camions usagers, avec l'explosif sensible au moindre choc. Luigi et Bimba trouvent la mort dans l'explosion de leur camion. Gravement blessé, Jo meurt à son tour et Mario réussit à rapporter la cargaison à bon port. Mais sur le chemin du retour, ivre de joie, il perd le contrôle de son véhicule et s'écrase dans un précipice.
Les critiques :
"Il faudrait s'attarder sur les prouesses du film, le plus achevé
de Clouzot, sur la dureté de son cadrage, sur la férocité
des traits, sur l'habileté diabolique de l'exposition, sur l'efficacité
et la subtilité du dialogue...il est évident que Clouzot vient
enfin d'exprimer totalement, et sans doute volontairement, sa manière
de saisir le réel". (Pierre Kast, Les Cahiers du Cinéma)
Le Salaire de la Peur est présenté au Festival de Cannes 1953.
Il y reçoit le Grand Prix et Charles Vanel celui de la meilleure interprétation
masculine.
Jean Cocteau est le président du jury. Edward.G.Robinson, l'un des
jurés, déclare en sortant de la projection : " Je viens
de recevoir un génial coup de pied au bas du ventre ! "
Année
de réalisation : 1952
Scénario, adaptation et dialogues : H.G.Clouzot et Jérome Géronimi
d'après le roman de Georges
Arnaud
Photographie : Armand
Thirard
Son : W-R.Sivel
Décors : R.Renoux
Musique : Georges
Auric
Montage : Henri
Rust
Durée: 156mn - noir et blanc (version colorisée en 1996)
Interprétation : Yves Montand (Mario), Charles Vanel (Jo), Folco Lulli
(Luigi), Peter Van Eyck (Bimba), Vera Clouzot (Linda), William Tubbs (O'Brien).
Le Salaire de la peur est une adaptation Cinématographique du roman du même nom de Georges Arnaud paru en 1950. L'action se situe quelque part en Amérique Centrale (sans doute au Guatemala), dans une ville nommée Las Piedras. Dans ce bled perdu sont rassemblés divers individus excentriques, étrangers qui se sont retrouvés là pour des raisons obscures (certains sont des criminels qui ont été déportés). Tous - en particulier Mario (Yves Montand) et Monsieur Jo (Charles Vanel) - s'ennuient à mourir dans ce trou miséreux et cherchent à s'enfuir, et pour cela sont à la recherche de l'argent qui pourra favoriser leur départ. L'occasion leur sera donnée lorsqu'une compagnie américaine qui exploite un puits de pétrole dans la région réclame quatre volontaires pour transporter un chargement d'une tonne de nitroglycérine sur cinq cents kilomètres, avec une récompense de deux mille dollars au bout. Une mission suicide, un voyage périlleux qui sera évidemment ponctué de multiples incidents.
Le film est divisé en deux grandes parties : la première, sous forme de drame ou d'étude psychologique à résonances politico sociales, esquisse avec lenteur les personnages principaux, leurs caractères, et les relations d'amitié, de haine, de rivalité et de jalousie qui se tissent entre eux. La seconde partie, beaucoup plus accélérée, prenante et enlevante, épouse la forme d'un road movie apocalyptique ponctué de moments de tension et de scènes spectaculaires qui n'épargne en aucun moment le spectateur.
À travers cette trame qui emprunte aux motifs les plus classiques du film d'action, Henri-Georges Clouzot explore les thématiques essentielles de son oeuvre : les faiblesses et les tares de l'individu, essentiellement la lâcheté, l'hypocrisie et l'égoïsme de l'homme, qui se manifestent par sa cruauté, sa mesquinerie et sa propension au mensonge, tout cela vu sous le prisme de la camaraderie masculine qui en prend ici joyeusement pour son rhume (et qui dissimule à peine de forts relents d'homosexualité refoulée). La force de l'univers de Clouzot réside dans l'acuité de l'exploration psychologique des personnages, qui sont à la fois très typés (représentatifs des éléments clés du film noir) et en même temps pourvus d'une humanité, de faiblesses et de contradictions qui les rendent à la fois attachants et crédibles mais aussi repoussants et répugnants. La qualité des dialogues - incisifs et noirs, pleins d'une cruauté et d'un cynisme tonifiants - y est aussi pour beaucoup dans la réussite du film qui présente une vision de l'humain des plus pessimistes et glauques.
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Enregistrement : DVD.12.A.