Les
vidéos sont presque toutes désactivées - The videos are
nearly all disabled
Merci aux sites
de cinéma ci-dessous pour tous les liens hypertextes - Thank you to movie
sites below for all hyperlinks
DVDClassik
- DvdToile - IMDb
- Wikipédia
- LE CINEMA
FRANCAIS - notrecinema.com
- Ciné-ressources
Gaumont - CinéArtistes.com
- Moviecovers
- Le Ciné-club
de Caen - Allociné
- UniFrance - AllMovie
Rotten Tomatoes -
Base de Données de films français
avec images - BDFCI
X |
Channel - YouTube Playlist - YouTube Channel - Dailymotion Playlist - Dailymotion
La
Liste des Artistes et des Musiciens La
Liste des Films Rechercher
des titres de Films Suite...
Nous sommes le 17-03-2025 et il est 00:02
Channel - YouTube Playlist - YouTube Channel - Dailymotion Playlist - Dailymotion
Les
titres, les compositeurs et les interprètes de tous les clips numérotés
de 1 à 119
"Translation" "Commandes de Google" PageRank
Un
extrait vidéo de ce film
Nuages
de mots-clés
Réalisateur |
|
Année |
|
Nationalité |
|
Genre |
Biographique |
Durée |
1H35 |
Acteurs principaux |
Geori BOUE, Jean COCTEAU, Geneviève GUITRY, Sacha GUITRY, Suzy PRIM, Jean WEBER |
La biographie de la célèbre cantatrice racontée par son amie, la comtesse de Merlin.
Biographie
Réalisation : Sacha
Guitry
Distribution
: Sacha
Guitry, Geneviève
Guitry, Jean
Cocteau
France
Durée 95'
Noir et Blanc
La vie de la célèbre cantatrice, célébrée par Musset, à qui une voix magnifique valut tous les succès. Ses triomphes, ses amours : une existence brève mais lumineuse.
Le verbe est brillant et les dialogues crépitants : il n'y a pas à s'y tromper, nous sommes dans l'univers de Sacha Guitry.
Film, biographie
Nationalité : Français
Réalisateur : Sacha
Guitry
Eugène Malibran |
|
La voisine |
|
Le roi de Naples |
|
Charles de Bériot |
|
Berryer |
|
L'ami de la comtesse |
|
Mme Garcia |
|
Manuel Garcia |
Histoire
La vie romancée de La
Malibran, mythique cantatrice espagnole célébrée
par Alfred
de Musset.
Biographie:
21-2-1885 - Né Alexandre-Pierre-Georges Guitry, à Saint-Pétersbourg,
Russie.
Fils du comédien Lucien
Guitry et de Renée de Pont Jest. Un frère, Jean.
1889 - Divorce de ses parents. La garde des enfants est confiée à
la mère .Un dimanche, profitant de son droit de visite, son père
l'enlève.
À 5 ans, il participe à un spectacle de pantomime devant le
tsar Alexandre
III, à Saint-Pétersbourg.
1891 - Lucien Guitry s'installe à Paris,
où Sacha Guitry renoue avec sa mère.
Se fait expulser successivement de onze collèges.
1899 - Débuts d'acteur professionnel dans "Hernani",
sous le pseudonyme de Lorcey.
1902 - Écrit une pièce en un acte,"Le
page".
1904 - Engagé dans la compagnie théâtrale de son père.
Nombreuses pièces ("Nono",1905;"Le
Veilleur de Nuit",1911...).
5-12-1905 - Première de sa première pièce représentée,"Nono".
Acteur, Auteur de théâtre, Journaliste, Caricaturiste, Romancier.
14-8-1907- Épouse l'actrice Charlotte
Lysès. Divorce le 17-7-1918.
1915 - Première réalisation Cinématographique.
10-4-1919 - Épouse Yvonne
Printemps. Divorce le 7-11-1934.
21-2-1935 - Épouse Jacqueline
Delubac. Divorce le 19-12-1939.
4-7-1940 - Épouse Geneviève
de Séréville. Divorce en avril 1944.
1944 - Publie un livre tiré d'une conférence,"De
Jeanne d'Arc à Philippe Pétain".
1945 - À la Libération,
fut emprisonné pour collaboration.
25-11-1949 - Épouse Lana
Marconi.
24-7-1957 - Décédé à Paris, des suites d'une polynévrite.
Réalisation: Sacha Guitry
Scénario, Dialogue: Sacha Guitry
Directeurs de la photographie : Fédote Bourgassoff, Jean Bachelet
Musique: Louis Beydts
Montage: Alice Dumas
Décors: Henri Ménessier, Jacques Dumesnil
Son: René Lécuyer
Caméra: Paul Portier
Script: Dagmar Bolin
Assistant réalisateur: René Delacroix
Assistant Artistique: Jacqueline Labouriau
Directeur de production: Marc Le Pelletier
Producteur associé : Michel Manégat, Sirius Films, France, 1944
Géori Boué (Marie Malibran), Sacha Guitry (Eugène Malibran), Suzy Prim (La comtesse Merlin), Mona Goya (Mme Garcia), Jacques Jansen (Charles de Bériot), Jean Weber (Le roi de Naples), Jean Debucourt (L'ami de la comtesse Merlin), Mario Podesta (Manuel Garcia), Louis Arnoult (Vellutti), Madeleine Sibille (La cantatrice), Jeanne Fusier-Gir (La concierge), Jacques Castelot (Lamartine), Robert Favart (Le ravisseur), Michel Marsay, Jacques Butin (cavaliers), André Carnège (Le médecin), Jean Chaduc (Victor Hugo), Henry Houry (Rossini), Henri Chauvet (duc de Broglie), Solange Varenne (camériste), Renée Thorel (Mme de la Bouillerie), Sylvie (Marie enfant), Marcel Lévesque (Le vieux mélomane), Denis d'Inès (Berryer), Jacques Varennes (Le général de La Fayette), Jean Cocteau (Alfred de Musset), Geneviève Guitry (Juliette, la jeune voisine), Georges Spanelly (directeur des Italiens), Robert Dartois (directeur de Manchester), Léon Walther (Le vieil admirateur), Jacques Derives (Le locataire dans escalier), Louis Beydts (Le pianiste), Marie de Mazarin (duchesse de Mazarin), Hélène Flouest (Une écuyère), Pierre Dux (apparition), Géo Forster (Un monsieur en coulisses).
Critiques anciennes et récentes :
Son nouveau film racontera la vie de la cantatrice Malibran
et sera entièrement placé sous le signe de la mort. L'œuvre
est méconnue car on la montre rarement. C'est le seul film que Sacha
Guitry ait fait sur la musique. Néanmoins, il y poursuit ses recherches
sur la voix. La Malibran est un peu le pendant de Pasteur.
C'est une biographie en fragments, conçue sur le flash-back et l'amour
de la scène.
Sacha
Guitry connaissait peu la musique. Il avait conçu des opérettes
originales pour Yvonne
Printemps. Avec ce film, il désigne combien la passion musicale
est liée à la mort. Il rejoint la thématique des romantiques
allemands, ceux-là mêmes que les nazis rejetaient après
avoir tenté de les coloniser à leur culture directrice. Sacha
Guitry contemple ici les éblouissements qui guidèrent une part
de son adolescence. Conscient des stéréotypes attachés
souvent aux biographies à costumes, il préfère filmer
des idées en mettant l'anecdote en emblème. Il s'applique à
éviter les touches de pittoresque. Il fuit la reconstitution naturaliste
et réinstalle la rigueur d'une théâtralisation sans effets.
Il renoue également avec la veine documentaire, indiquant à
ceux qui l'ignorent ce que la musique demande de technique et de travail.
Il débusque l'évidence d'une gravité. Il atteint le sublime
sans l'outrer de fioritures et de suffisance. Et comme il aime le vrai, l'instant
révélateur et la fragilité du beau, il impose aux producteurs
le tournage en son synchrone des scènes de bel canto. La cantatrice
Géori-Boué prend sa part du risque en transgressant les codes
ordinaires du tournage en studio. Elle est admirable. Elle contribue à
faire de La Malibran une ode aux allures d'oraison funèbre.
Le film porte le deuil d'une époque révolue, mais aussi celui
de la France.
Ces marques d'intelligence ne peuvent séduire la critique pro-allemande.
Deux hommes se partagent les assassinats dans Je suis partout : Alain
Laubreaux vomit sur le théâtre et accumule les délations.
François
Vinneuil le seconde en opérant une stratégie identique à
propos du Cinéma.
Au moment de la sortie de La
Malibran, il méprise :
" Sacha Guitry n'a pas de chance avec les sujets " d'art ".
En six mois, la sculpture et la musique viennent de lui inspirer deux des
spectacles les plus ennuyeux et les plus poncifs que l'on ait vus depuis longtemps
sur des écrans français ".
Il faut savoir que Vinneuil
est le pseudonyme de l'ignoble Lucien
Rebatet, auteur de l'immonde « Les
décombres ». Qu'un tel individu attaque ainsi Sacha Guitry,
c'est formidable. C'est mieux qu'un compliment. C'est la confirmation du génie
face à la crapulerie haïssable.
Pour nous, La Malibran
est un chef-d'œuvre. Il faut le découvrir.
Le film sera projeté dans des stalags.
Sacha Guitry se console des récents malheurs qui l'affligent. La censure
lui a refusé le droit de représenter « Le
dernier troubadour », une comédie musicale avec Géori-Boué
et Charles
Trénet. Le livret situait l'action sous le règne de Charles
VIII dans la France occupée. La note d'interdiction indique : "
Cela ferait trop plaisir aux gaullistes ".
Noël Simsolo, Cahiers du Cinéma, 1988
Évocation
de La Malibran, cantatrice célèbre et célébrée
par Alfred de Musset. Sacha Guitry en résume ainsi l'existence:
"Espagnole, née à Paris, elle débute en Italie,
poursuit sa carrière à Londres, épouse un français
à New York, puis se marie avec un belge et meurt à Manchester.
Elle sera née, elle aura vécu et elle sera morte en tournée."
Production : Société
des Films Sirius
Scénario et dialogues : Sacha Guitry
Réalisation : Sacha Guitry
Assistant réalisateur : René Delacroix
Directeur de la production : Marc Le Pelletier
Chefs opérateurs : Féodoté Bourgassoff et Jean Bachelet
Décors : Henri Ménessier et Dumesnil
Musique : Louis
Beydts
Montage : Alice Dumas - Assistante artistique : Jacqueline Labouriau
María
de la Felicidad García, dame Malibran, dite La Malibran (Paris,
1808 Manchester,
1836), cantatrice française d'origine espagnole. Elle fut la
gloire du Théâtre-Italien. |
Un extrait Vidéo Ouvrir le lien Hypertexte
Enregistrement : DVD.12.I.