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Nuages
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Titre du Film: La fille du diable
Réalisateur |
Henri DECOIN |
Année |
1945 |
Nationalité |
|
Genre |
Drame |
Durée |
1H45 |
Acteurs principaux |
Andrée CLEMENT, Therese DORNY, Pierre FRESNAY, Fernand LEDOUX, Albert REMY, Robert SELLER |
Drame
Réalisation : Henri Decoin
Distribution : Pierre Fresnay, Fernand Ledoux, Andrée Clément
France
Durée 105'
1945
Noir et Blanc.
Recherché par la police,
Saget, un célèbre malfaiteur, rencontre par hasard un certain Ludovic Mercier,
qui, fortune faite, revient dans sa ville natale après vingt ans d'absence.
Un accident de voiture tue le malchanceux millionnaire, mais épargne Saget,
qui prend sa place. Le seul à connaître sa véritable identité est le médecin
qui l'a soigné après l'accident. Ce dernier garde le secret, l'aide même à
prendre la place du défunt auprès des siens, mais l'oblige à dépenser la fortune
de Mercier pour le bien de la communauté. Tout le monde accueille l'enfant
prodigue à bras ouverts. Seule la jeune Isabelle, que tout le village traite
en paria, la surnommant même "la fille du diable", semble lui vouer
une haine farouche.
Une oeuvre empreinte de noirceur et de violence dans laquelle la jeune
Andrée Clément confirme un talent étonnant.
Les acteurs :
Saget |
Pierre Fresnay |
Fernand Ledoux |
|
Thérèse Dorny |
|
Andrée Clément |
|
François Patrice |
|
Nicolas Amato |
Pierre Fresnay
Pierre Fresnay se marie et divorce des actrices Rachel Berendt et Berthe Bovy, avant de trouver celle qui sera à ses côtés jusqu'à la fin : la comédienne Yvonne Printemps.
Prix et récompenses
:
- 1947 : Coupe Volpi du meilleur acteur au Festival de Venise (Monsieur Vincent)
- 1953 : Nominé pour le British Academy Award du meilleur acteur étranger
(Dieu a besoin des hommes)
- 1957 : Nominé pour le British Academy Award du meilleur acteur étranger
(Le Défroqué)
Profil :
Du Cinéma muet, Pierre Fresnay passe au parlant et interprète son premier
grand rôle en 1931 dans Marius, le premier volet de la trilogie marseillaise
de Marcel Pagnol transposée à l'écran, et dont Fresnay interprètera par la
suite Fanny (1932) et César (1936).
Sa diction incisive lui apporte des rôles d'hommes de commandement : officier
dans La Grande Illusion (1937), l'inspecteur Wens dans deux adaptations des
romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'Assassin
habite au 21 (1942), et enfin marquis dans Les Aristocrates (1955). On le
voit aussi en homme pieux dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué
(1954) et devient le fameux Docteur Schweitzer dans Il est minuit, Docteur
Schweitzer (1952).
En fin de course, Pierre Fresnay aura également touché au registre comique
grâce à Les Affreux (1959) et Les Vieux de la vieille (1960).
FERNAND LEDOUX
1897-1993
Formation
Après la Première Guerre mondiale, Fernand Ledoux s'installe en 1919 à Paris
et suit les cours de Raphaël Duflos au Conservatoire national d'art dramatique.
A sa sortie, en 1921, il débute une carrière théâtrale à la Comédie Française,
dans des seconds rôles où il est souvent réduit à une seule réplique.
Carrière au Cinéma
Fernand Ledoux, homme de théâtre avant tout, devient populaire grâce au Cinéma.
Sa carrière d'acteur est partagée entre des personnages de brave homme spolié
et de méchant hypocrite. Jacques Feyder, qui l'avait remarqué au Conservatoire
et lui avait offert un petit rôle dans son moyen métrage La Faute d'orthographe
(1919), fait de nouveau appel à lui pour L'Atlantide (1921). A l'avènement
du parlant, Ledoux dévoile une aisance qui lui est propre. Il fait de courtes
apparitions dans des films d'Anatole Litvak (Mayerling, 1935) et d'Alexis
Granowsky (Tarass Boulba, id.) avant de se distinguer dans La Bête humaine
(1938) de Jean Renoir, adapté du roman d'Emile Zola, où il campe Roubaud,
le chef de gare criminel trompé par sa femme. Cette performance lui permet
d'accéder à de grands rôles. Dans Volpone (1940), Maurice Tourneur exploite
son côté obscur. En 1942, pour éviter d'avoir à jouer devant l'occupant allemand,
Ledoux quitte la Comédie Française et se consacre exclusivement au Cinéma.
Cette année-là lui sourit. Dans Le Lit à colonnes de Roland Tual, il tient
le rôle d'un directeur de prison qui prétend être l'auteur d'un opéra composé
par un détenu, puis il nous offre une de ses interprétations les plus remarquées
dans Goupi Mains-Rouges de Jacques Becker, une chronique rurale tirée du roman
de Pierre Véry. Toujours en 1942, Marcel Carné lui confie le rôle du prince
des Les Visiteurs du soir, conduit à sa perte par la fille du Diable. Après
s'être illustré dans des interprétations de crapule, Ledoux oriente sa carrière
vers des personnages plus humains, dont le plus représentatif reste celui
de Pattes blanches (1948) de Jean Grémillon. A partir de 1957, ses rôles deviennent
moins étoffés et ses apparitions plus brèves. On le voit dans quelques productions
américaines, dont Le Jour le plus long (1961) de Ken Annakin, Andrew Marton,
Bernard Wicki, Elmo Williams et Gerd Oswald et Le Jour d'après (1964) de Robert
Parrish. Il tourne également pour Orson Welles (Le Procès, 1962), Jacques
Demy (Peau d'Ane, 1970), Claude Chabrol (Alice ou la dernière fugue, 1976).
Après Mille milliards de dollars (1981) d'Henri Verneuil, il se retire des
écrans.
Dans La Bergère et le ramoneur (1967), film d'animation réalisé par Paul Grimault,
il prête sa voix au personnage du roi.
Autres activités
Fernand Ledoux s'est produit de nombreuses fois sur les planches, essentiellement
à la Comédie Française. A la mort de Léon Bérard en 1931, il accède à des
rôles plus importants. De 1958 à 1967, il donne des cours de dramaturgie au
Conservatoire National d'Art Dramatique.
On le voit également à la télévision, notamment dans Les Célibataires (1962)
de Jean Prat.