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Un
extrait vidéo de ce film
Nuages
de mots-clés
Réalisateur |
Henri JEANSON |
Année |
1950 |
Nationalité |
|
Genre |
Comédie |
Durée |
1H43 |
Acteurs principaux |
Suzy DELAIR, Henri GUISOL, Louis JOUVET, Jane MARKEN, André PAULVE, Raymond SOUPLEX |
Noir & Blanc
À Paris dans les années
vingt, la belle Caprice veut devenir chanteuse. La chance lui sourit enfin
quand le directeur de l'Olympia doit remplacer en urgence une de ses vedettes.
Le soir, Caprice monte sur scène et fait un malheur. Effrontée
et charmeuse, elle est illico surnommée "Lady Paname" par
le public.
Unique film d'Henri Jeanson, "Lady Paname" reconstitue un Paris
pittoresque. Suzy Delair et Louis Jouvet y forment un couple qui fonctionne
à merveille.
Réalisateur, Dialoguiste, Scénariste français
Né
le 6 Mars 1900
Décédé
le 6 Novembre 1970
Biographie :
Sa
plume trempée dans le vitriol fit les beaux jours du "Canard
enchaîné", de "Cinémonde"
(où il signait ses philippiques du pseudonyme d' "Huguette ex-Micro")
et du "Crapouillot".
À l'écran, sa verve s'accorda aussi bien avec la noirceur d'un
Duvivier
("Pépé
le Moko" 1937 "Pot-Bouille"
1957) qu'avec la jovialité d'un Christian-Jaque
("Un
revenant" 1946 "Fanfan
la Tulipe" 1952).
Il a mis en scène un film, "Lady
Paname" 1949.
Les acteurs :
Gambier |
Louis Jouvet
|
Raymonde
Bosset |
Suzy Delair
|
Milson |
Henri Crémieux
|
Germaine Claire Olivier
|
|
Jeff |
Henri Guisol
|
Mme Gambier |
Jane Marken
|
Marval |
Raymond Souplex
|
Oseille |
Vera Norman
|
La Grue |
Odette Laure
|
Scénariste |
Henri Jeanson
|
Producteur |
André Paulvé Michel Safra
|
Production |
Spéva Films, France |
Compositeur |
Georges Van Parys
|
Directeur artistique |
Robert Lefebvre Jean d'Eaubonne
|
Synopsis :
Faubourg Saint-Martin, en 1925. La fille d'un ébéniste, Caprice, veut faire du music-hall, mais elle a beaucoup de mal à obtenir des engagements. Bagnolet, un ami photographe, anarchiste dans l'âme, l'encourage et elle finit par obtenir de Jeff, auteur-compositeur, une chanson qui jusqu'ici a porté malheur à tous ses interprètes. Caprice triomphe lors de sa première à l'Olympia, alors que Marval, tête d'affiche de la soirée, ne récolte aucun applaudissement. Mais Caprice n'est pas heureuse. Il lui manque l'amour de Jeff...
En 1943, elle enregistre son premier 78 tours, mais c'est quatre ans plus tard que Suzy Delair « éclate », avec deux titres d'André Hornez et Francis Lopez du film Quai des orfèvres : |
Danse avec moi et, surtout, Avec son tra-la-la, sa chanson carte de visite et tube de l'après-guerre insouciante et gouailleuse... Le Cinéma l'accapare et la fait chanter à nouveau : dans Lady Paname (Y'avait du printemps partout et Du t'ça), dans Atoll K (Tu n'peux pas t'figurer et Laissez-nous faire), puis ce sera l'opérette (Feu d'artifice, Mobilette)... |
Sur ce CD, Suzy Delair chante aussi Mick Micheyl (J'suis pas paf), Eddy Marnay (Monsieur Hans) et plusieurs titres de Michel Emer (Je reconnais mon rêve, C'est tout, Ma blonde, C'est un air populaire). |
Et joue de son personnage de vamp (Moi j'coûte cher, de Roger Lucchesi). |
Louis Jouvet :
Biographie:
D'un père limousin, entrepreneur de travaux publics et d'une mère ardennaise, Louis Jouvet naît, par hasard, à Crozon dans le Finistère, le 24 décembre 1887. Vite attiré par le théâtre, il partage son temps entre des études en pharmacie et des spectacles en province. Après son service militaire, il se présente trois fois au Conservatoire : il est trois fois recalé. Jacques Copeau qui venait de créer le Théâtre du Vieux Colombier, engage Jouvet dans sa troupe où il cumule les fonctions de régisseur général, décorateur, assistant-metteur en scène et acteur. Mobilisé en 1914, ce n'est qu'en 1919 que Jouvet rejouera au Vieux-Colombier des rôles dits de " composition". En 1923, il quitte Copeau et prend la direction de la Comédie des Champs-Élysées où il restera jusqu'en 1934 et fonde avec Gaston Baty, Georges Pitoëff et Charles Dullin le célèbre " cartel " : Union des animateurs de Théâtre d'avant-garde en France. C'est à cette époque qu'il joue son plus grand succès théâtral : "Knock " de Jules Romains. En 1928, il fait la connaissance de Jean Giraudoux dont il montera " Siegfried ", " Electre ", " La guerre de Troie n'aura pas lieu ", " Ondine"... Il fait ses débuts, à l'âge de 45 ans, au Cinéma, en 1932, avec deux adaptations théâtrales : TOPAZE et KNOCK. 32 films en moins de 20 ans d'une carrière au Cinéma interrompue pendant plus de 5 ans par la guerre. En 1940, Jouvet ne voulut pas rester en France occupée et partit avec sa troupe en tournée à l'étranger. A son retour il connaît un triomphe théâtral avec la " Folle de Chaillot " et deux succès au Cinéma, avec UN REVENANT de Christian-Jaque et COPIE CONFORME où il s'amuse à composer plusieurs rôles. Avec Clouzot, il tourne notamment QUAI DES ORFÈVRES, en 1947 : un succès, et MIQUETTE ET SA MÈRE en 1949 : un échec. Il tourne encore LADY PANAME, écrit et réalise par son ami Henri Jeanson; une deuxième version de KNOCK et, enfin, UNE HISTOIRE D'AMOUR. Le 14 août 1951, alors qu'il répétait " La Puissance et la Gloire " de Graham Greene, avec Monique Mélinand, sa dernière compagne, et la petite Françoise Dorléac âgée de 9 ans, il succombe d'un accident cardiaque dans son bureau de l'Athénée, théâtre qui depuis porte son nom.
Le théâtre avant tout
Imagine-t-on la scène et le Cinéma français sans Louis Jouvet ? Même si cette question
peut, bien sûr, être appliquée à d'autres artistes, elle possède une acuité,
une pertinence toute particulière concernant cet étonnant et prodigieux comédien.
La naissance de l'acteur
Commençons par une anecdote cruciale : Louis est un jeune enfant calme et
réservé, un peu rêveur ; son maître d'école voudrait bien lui faire perdre
le défaut de prononciation qui l'afflige. Il chuinte et hésite en parlant.
Orphelin de père à 14 ans, il va vivre, avec sa mère et ses deux frères, chez
son oncle pharmacien. Au collège, il participe à la troupe de théâtre animée
par l'un de ses enseignants et cette activité devient une véritable passion,
un peu au détriment de ses études.
Il va suivre, à Paris, des études de sciences pour devenir également, selon
le voeu de sa famille, pharmacien, mais il consacre son temps libre au théâtre.
Il se présente trois fois aux examens du Conservatoire d'Art dramatique
dans des scènes de l'Ecole des femmes de Molière, et est recalé chaque
fois. On lui reproche sa mauvaise élocution et son apparence physique. Acteur
amateur pendant ses études, sa rencontre avec Louis Noël, dont il devient
l'élève, sera déterminante. Puis celle avec Jacques Copeau chez lequel travaille
sa future épouse. En 1913, Louis obtient son diplôme de pharmacie et se joint
à la troupe de Jacques Copeau pour la naissance du Théâtre du Vieux-Colombier.
Polyvalent (acteur, machiniste, éclairagiste), il en devient une "pièce
maîtresse". Il commence à être remarqué pour ses talents d'acteur par
la critique et le public. Mais la guerre qui éclate va physiquement et moralement
le marquer.
Suite :
Le Cinéma... malgré tout
Louis Jouvet fait un séjour à New
York avec la troupe de Copeau, puis c'est la rupture entre les deux hommes.
Jouvet
prend, en 1922, la direction
technique de la Comédie des Champs-Elysées. L'année suivante, il monte
"Knock, ou le triomphe de la médecine" de Jules Romains.
La collaboration entre Giraudoux et Louis Jouvet
débute également à cette
époque (1928) qui va valoir au directeur-acteur une célébrité très
importante.
Louis Jouvet n'a jamais caché un certain mépris pour le Cinéma. Il le rend
responsable de la décadence du théâtre :
-"Incontestable", dit-il avec sa diction hachée... "Incontestable.
L'improvisation règne... de nos jours... au théâtre! Influence des moeurs...
Cinématographiques..."
Après avoir à plusieurs reprises refusé des propositions de producteurs de
Cinéma, accaparé par ses activités théâtrales, il accepte en 1932 de tourner
dans le Topaze réalisé par Louis J.
Gasnier tiré de Marcel Pagnol. Puis il se met ensuite lui-même aux commandes
d'une version filmée de Knock
.
Après la Comédie des Champs-Elysées, Jouvet crée l'Athénée
où il peut enfin monter "l'Ecole des femmes". Il décline,
à trois reprises, l'offre de diriger la Comédie Française (il n'est
pas un homme de compromis) mais accepte d'y effectuer deux mises en scène
qui l'empêcheront de participer au tournage de La Grande illusion
, où il devait incarner
Boieldieu (rôle tenu par Pierre Fresnay
). Puis, il est nommé
professeur au Conservatoire d'art dramatique en 1934.
Jouvet collabore au Cinéma avec
Feyder, Siodmak
, Renoir
, Pabst, Duvivier
(notamment Carnet
de bal
et La Fin du jour
), Carné
, L'Herbier
, Chenal. Mais c'est
en 1938 que Entrée des artistes
et surtout Hôtel
du Nord
lui vaudront la célébrité
au Cinéma. Il participe au Festival de Cannes fin août 1939 pour défendre
La Charrette fantôme de Julien Duvivier
qui y sera présenté.
Pendant les années de la seconde guerre (1941-1945), Jouvet , en exil artistique,
organise plusieurs tournées théâtrales en Amérique du sud (Rio de Janeiro,
Buenos Aires, Montevideo...) et aux Antilles.
De retour en France, après avoir rouvert l'Athénée, il joue dans deux
de ses meilleurs films, Copie conforme (Jean Dréville
- 1947) dans lequel
Jouvet
possède un double rôle
et surtout Quai des Orfèvres
de Henri-Georges Clouzot
(1947) qui vient
de signer deux magnifiques oeuvres, L'Assassin habite au 21
et Le Corbeau (1943).
Louis Jouvet
y fait une composition
éblouissante de l'inspecteur de police Antoine d'une puissante humanité
qui marquera l'histoire du Cinéma et le film policier en particulier.
La fin de la carrière Cinématographique du "patron" est moins
intéressante. Mais, bien qu'inimitable, il nous a laissé assez de repères
pour influencer la scène et le Cinéma en particulier pendant plusieurs générations.
Georges Van Parys : Compositeur
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Enregistrement : DVD.17.S.