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Titre du Film: Fanny et Alexandre
Titre original : Fanny och Alexander
Réalisateur |
Ingmar BERGMAN |
Année |
1982 |
Nationalité |
|
Genre |
Drame |
Durée |
3H08 |
Acteurs principaux |
Harriet ANDERSSON, Borje AHLSTEDT, Axel DÜBERG, Allan EDWALL, Erland JOSEPHSON |
Réalisateur, Acteur, 1er assistant réalisateur, Producteur, Scénariste suédois
Né le 14 Juillet 1918 à Uppsala (Suède)
Biographie
Fils d'un pasteur luthérien qui lui prodigue une éducation rigoureuse, fondée sur les notions de péché et de culpabilité, Ingmar Bergman éprouve très tôt une fascination pour le monde du spectacle, créant dès son plus jeune âge des spectacles de marionnettes avec sa soeur. Chaque dimanche après le sermon, il se rend dans les salles de Cinéma de Stockholm, où il découvre les films muets de son compatriote Victor Sjöstrom, mais aussi les longs-métrages de Julien Duvivier et Marcel Carné. |
Ingmar Bergman étudie l'histoire et la littérature à l'université, mais se consacre dès 1938 à sa première passion, le théâtre. Metteur en scène remarqué de Strindberg, Ibsen ou encore Shakespeare, il rejoint en 1942 l'équipe de scénaristes de la Svensk Filmindustri. Bergman voit son premier script porté à l'écran en 1944 par Alf Sjoberg (Tourments) avant de passer à la réalisation l'année suivante en adaptant une pièce danoise (Crise) -le monde du spectacle sera pour lui une source d'inspiration constante (La Nuit des forains). Dès La Soif en 1949, il sonde les mystères du couple, une thématique qu'il ne cessera d'explorer tout au long de son oeuvre avec cruauté mais aussi sensualité, comme en témoigne en 1953 Monika, avec Harriet Andersson et son fameux regard-caméra qui troublera les cinéastes de la Nouvelle vague. |
Ingmar Bergman accède à la reconnaissance internationale au milieu des années 50 avec le marivaudage Sourires d'une nuit d'été (1955) puis Le Septieme Sceau (1957), conte médiéval et réflexion sur la mort, deux films primés à Cannes et qui témoignent de la diversité de l'inspiration du cinéaste suédois. Avec des films mêlant réalisme et onirisme (Les Fraises sauvages, Ours d'or à Berlin en 1958), et dans lesquels il règle ses comptes avec la religion (Les Communiants), Bergman s'impose, aux côtés d' Antonioni en Italie ou de Resnais en France, comme l'une des figures majeures du Cinéma moderne. A cet égard, Persona (1966), oeuvre déroutante sur le thème du double, est l'un de ses longs-métrages les plus commentés. C'est aussi le film de la rencontre avec Liv Ullmann, une des nombreuses égéries -aux côtés de Bibi Andersson ou Ingrid Thulin- d'un cinéaste à la vie sentimentale mouvementée. |
Devenue sa compagne, Liv Ullmann apparaît dans quelques-uns des films les plus fameux de Bergman, comme Cris et chuchotements ou Scènes de la vie conjugale en 1974, destiné initialement à la télévision, et qui s'est révélé l'un des plus grands succès publics du cinéaste. Refusant de se cantonner au subtil Cinéma psychologique qui a fait sa réputation (Sonate d'automne), il continue d'emprunter des chemins de traverse, filmant par exemple en 1974 l'opéra de Mozart La Flûte enchantée. Le maître suédois fait ses adieux au Cinéma en 1982 avec Fanny et Alexandre, film-fleuve qui le voit se replonger dans ses souvenirs d'enfance. Loin de mettre un terme à ses activités, il continuera de tourner pour le petit écran (Apres la répétition en 1983, Saraband en 2003), et d'écrire des scénarios (Les Meilleures Intentions de Bille August, Infidèle de Liv Ullmann). En 1997, le Festival de Cannes lui décerne, à l'occasion des 50 ans de la manifestation, la "Palme des Palmes", une récompense que le secret Bergman n'est pas venu chercher, lui qui déclara à la revue Positif en 2001 : "Tout ce qui m'a jamais intéressé, c'est d'accomplir un vrai bon travail d'artisan." |
Homme de théâtre, Oscar, père de deux enfants, Fanny et Alexandre, meurt au cours d'une répétition. Sa femme Emilie se remarie bientôt avec l'évêque Vergerus, un homme extrêmement austère. Les deux enfants sont très malheureux dans leur nouvelle maison et bientôt leur mère elle aussi désire fuir son mari et leur lugubre existence.
Dernier long métrage de Cinéma du maître Bergman, "Fanny et Alexandre" est une véritable splendeur visuelle. On a souvent fait de ce film une biographie de son réalisateur, qui refusait pourtant cette définition même s'il semble acquis que le personnage d'Alexandre a été inspiré par sa propre enfance. Les thèmes chers à Bergman - la famille, la religion - sont présents dans cette oeuvre magnifique et baroque, dont il disait lui-même : "Fanny et Alexandre représente la somme totale de ma vie en tant que réalisateur."Le film obtint quatre Oscars (film étranger, photographie, décors et costumes).
Drame
Réalisation : Ingmar
Bergman
Distribution : Gunn
Wallgren, Ewa
Fröling, Erland
Josephson
France
Durée 190'
1982
Couleurs
Distribution Artistique de "Fanny et Alexandre"
Kristina Adolphson .......... Siri |
Börje Ahlstedt .......... Carl Ekdahl |
Pernilla Allwin .......... Fanny Ekdahl |
Kristian Almgren .......... Putte |
Carl Billquist |
Axel Düberg |
Allan Edwall .......... Oscar Ekdahl |
Siv Ericks .......... Alida |
Gunn Wållgren .......... Helena Ekdahl (sous le nom Gun Wållgren) |
Anna Bergman .......... Hanna Schwartz |
Jarl Kulle .......... Gustav Adolf Ekdahl |
Gunnar Björnstrand .......... Filip Landahl |
Angelica Wallgren .......... Eva |
Ewa Fröling .......... Emilie Ekdahl |
Jan Malmsjö .......... Edvard Vergerus |
Eva von Hanno .......... Berta |
Kerstin Tidelius .......... Henrietta Vergerus |
Erland Josephson .......... Isak Jacobi |
Stina Ekblad .......... Ismael |
Sonya Hedenbratt .......... Tante Emma |
Lena Olin .......... Rosa |
Maria Granlund .......... Petra |
Georg Årlin .......... Officier |
Majlis Granlund .......... Miss Vega |
Svea Holst .......... Miss Ester |
Pernilla August .......... Maj (sous le nom Pernilla Wallgren) |
Christina Schollin .......... Lydia Ekdahl |
Inga Ålenius .......... Lisen |
Harriet Andersson .......... Justina |
Emelie Werkö .......... Jenny |
Käbi Laretei .......... Aunt Anna |
Mats Bergman .......... Aron |
Hugo Hasslo |
Ernst Günther |
Gus Dahlström |
Lars-Owe Carlberg |
Nils Brandt |
Marrit Ohlsson |
Marianne Nielsen |
Hans Henrik Lerfeldt |
Mona Andersson |
Marianne Aminoff |
Hans Strååt |
Gösta Prüzelius |
Heinz Hopf |
Sven-Erik Jacobsson |
Mona Malm .......... Alma Ekdahl |
Bertil Guve .......... Alexander Ekdahl |
Patricia Gélin .......... (sous le nom Patricia Gelin) |
Maud Hyttenberg .......... (sous le nom Maud Hyttenberg-Bertoletti) |
Gerd Andersson |
Viola Aberlé |
Lickå Sjöman |
Per Mattsson |
Sune Mangs |
Åke Lagergren |
Tore Karte |
Marianne Karlbeck |
Olle Hilding |
Distribution Technique de "Fanny et Alexandre"
Réalisation |
Ingmar Bergman |
Ecriture |
Ingmar Bergman |
Production |
Jörn Donner .......... producteur |
Montage |
Sylvia Ingemarsson |
Photographie |
Sven Nykvist |
Musique |
Daniel Bell |
Robert Schumann .......... extrait de 'Piano quintet in E flat, Op 44, 2nd movement' |
Benjamin Britten |
Frans Helmerson |
Frédéric Chopin .......... extrait de 'Funeral March/Nocturne' |
Marianne Jacobs |
Costumes |
Marik Vos-Lundh .......... (sous le nom Marik Vos) |
Décors |
Anna Asp |
Maquillage |
Anna-Lena Melin .......... artiste maquillage |
Cecilia Drott .......... wig maker |
Kjell Gustavsson |
Direction artistique |
Susanne Lingheim |
Son |
Owe Svensson .......... mixeur |
Lars Liljeholm .......... mixeur |
Bo Persson .......... mixeur |
Björn Gunnarsson .......... mixeur |
Nominations et récompenses de "Fanny et Alexandre"
César |
1984 |
Meilleur film étranger |
Oscar (en cours de mise à jour) |
1984 |
Nomination Meilleur réalisateur : Ingmar Bergman |
Golden Globe (en cours de mise à jour) |
1984 |
Nomination Meilleur réalisateur : Ingmar Bergman |
Noël 1907. Une riche demeure dans une ville de province suédoise. Les membres de la famille Ekdahl et les serviteurs préparent les festivités. Eléna Ekdahl, une ancienne actrice, préside aux destinées de ses fils, Gustav Adolf, Carl, Oscar, le directeur du théâtre local, et de ses petits enfants ; parmi eux, ceux d'Oscar et Emilie, Fanny et Alexandre. Alors qu'il répète " Hamlet ", Oscar meurt.
Les funérailles sont célébrées par l'évêque Vergérus... qui, peu après, demande Émilie en mariage. Austère serviteur de l'église, il exerce Pouvoir et Autorité sur sa jeune épouse et ses enfants, ce qui provoque l'opposition d'Alexandre. Isak Jacobi, un juif, antiquaire et banquier, vieil ami d'Héléna, enlève les enfants de la demeure de l'évêque. Alors que le divorce traîne entre Émilie et Edvard Vergérus, celui-ci meurt carbonisé, accidentellement.
Émilie, Fanny et Alexandre, regagnent la famille Ekdahl. Émilie donne naissance à une petite fille tandis que son beau-frère Gustav Adolf est de nouveau père... cette fois-ci avec la bonne ! Toute la famille est réunie le jour du baptême. Retrouvant la joie de vivre, Émilie propose à Eléna de jouer un rôle dans la nouvelle pièce d'August Strindberg
Scène clé : Chez Isak Jacobi, Alexandre est d'abord touché par le fantôme de son père puis par Ismaël qui l'envoûte et réalise son fantasme d'une mort épouvantable de l'évêque. Dès le prologue, Alexandre seul dans le grand appartement, avait vu les statues bouger menaçantes et prometteuses. Affairé avec les petits personanges du théâtre en carton, il s'était mis sous la protection de l'imagination.
Message essentiel : Ode à la famille comme lieu générateur de l'imagination enfantine dans sa douceur fœtal comme dans ses terreurs les plus noires.
L'épilogue est un remake du dîner de Noël initial, marquant le passage du temps et des épreuves surmontées : mort d'Oscar, remariage d'Emilie, mort de l'évêque, naissance des deux petites filles bâtardes que la famille adopte avec bienveillance. Dans ce cercle familial, l'histoire, le social ont disparu. Récit d'apprentissage dans les premières années du vingtième siècle, Fanny et Alexandre se déroule avant la Grande Guerre. Alexandre porte un prénom de général mais ne voit ni grève, ni révolution. Alexandre ne communique pas avec l'Histoire mais dans son univers intime, ombreux et fœtal, avec les images. C'est un monde à part, qui existe hors de lui mais pour lui s'il le veut (le miracle du coffre de Jacobi). On y trouve pèle mêle les fantômes, les hallucinations, les tableaux, les image de lanterne magique et bien entendu les images de l'imagination et de l'émotion.
Alexandre est un rêveur, capable de voir bouger les statues, de fantasmer la mort avec sa faux, d'accueillir le fantôme de son père, de mesurer la charge d'étrangeté de l'espace d'un appartement bourgeois. Il est aussi un enfant nerveux, à la réaction instinctive, immaitrisée, violente.
Pour une fois le film est vu du côté des hommes. Le personnage de Fanny s'il vient en premier dans le titre n'est guère traité, elle seconde son frère. Emilie, la mère d'Alexandre trahit son fils parce qu'elle ne peut résister au charme de l'évêque. Alma, la femme de l'industriel don juan, est une épouse trompée et généreuse, pittoresque et sympathique mais sans profondeur. De même Lydia, l'épouse allemande qui n'arrive jamais à parler le suédois, n'a pour registre qu'un pathos un peu ridicule
Alexandre est ainsi confronté à la figure du père. Oscar est un doux un rêveur et un imaginatif comme lui (l'histoire de la chaise de l'impératrice de Chine) mais hélas un impuissant. La grand-mère Helena le remarque : Gustav-Adolf est un monstre de puissance sexuelle mais son frère n'a rien reçu en partage de ce côté là. L'évêque est lui investit de toute la puissance symbolique à laquelle Alexandre cherche à se soustraire. L'évêque qui vit avec sa mère et sa sœur, l'évêque tombeur de femmes à l'élégance et au charme bourgeois et luthérien menace Alexandre moins par ses punitions sadiques infligées au nom de l'amour et sa sale manie de tapoter violemment la nuque en signe d'affection que par leurs conséquence qui vont, au contraire de son souhait, pousser Alexandre à la térrible régression dans l'imaginaire dont lui l'évêque sera l'ultime victime.
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Enregistrement : DVD.19.J.