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extrait vidéo de ce film
Nuages
de mots-clés
Titre du Film: Et Dieu... créa la femme
Réalisateur |
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Année |
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Nationalité |
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Genre |
Drame |
Durée |
1H35 |
Acteurs principaux |
Brigitte BARDOT, Curd JURGENS, Jean LEFEBVRE, Christian MARQUAND, Jean-Louis TRINTIGNANT |
Date de sortie : 28 Novembre 1956
Juliette Hardy |
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Éric Carradine |
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Michel Tardieu |
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Mme Morin |
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Mr Vigier-Lefranc |
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Lucienne |
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Christian Tardieu |
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Mme Tardieu |
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Antoine Tardieu |
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Compositeur |
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Directeur de la photographie |
Réalisateur |
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Bardot - Vadim : première ! |
Mariée à l'époque avec Roger Vadim, Brigitte Bardot tourna plusieurs autres films sous sa direction malgré leur divorce en 1957 : Les Bijoutiers du clair de lune (1957), La bride sur le cou (1961), Le Repos du guerrier (1962), Histoires extraordinaires (1968) et Don Juan 73 (1973). |
Le scandale Bardot |
La "Bardot mania" que suscita le film fut d'abord un phénomène américain avant d'être français. Passé relativement inaperçu malgré quelques manifestations vertueuses, les violentes tentatives d'interdiction outre-Atlantique attirèrent la curiosité du public américain qui en fit un véritable succès. Les instances catholiques de Lake Placid tentèrent notamment d'acheter tous les billets du Cinéma exploitant et menacèrent d'excommunication quiconque verrait le film. Comme une bombe à retardement, le phénomène B.B. débarqua ensuite en France. |
Juliette par Vadim |
Vadim déclara qu'il voulait "à travers Brigitte, restituer le climat d'une époque, Juliette est une fille de son temps, qui s'est affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société, et dont la sexualité est entièrement libre. Dans la littérature et les films d'avant-guerre, on l'aurait assimilée à une prostituée. C'est dans ce film, une très jeune femme, généreuse, parfois désaxée, et finalement insaisissable, qui n'a d'autre excuse que sa générosité." |
Saint-Tropez.
Juliette
est une jeune fille de 18 ans à la beauté provocante. Amoureuse
d'Antoine
Tardieu, c'est pourtant son frère Michel
qu'elle épouse par dépit amoureux. Elle devient la maîtresse
d'Antoine, ce qui rend Michel fou de rage. Une lutte violente va opposer les
deux frères.
Véritable phénomène de société, ce film
mythique a fait sensation pour deux raisons : il a lancé la bombe BB,
avec sa grâce féline et sa moue boudeuse, et il a marqué
le début de l'émancipation de la femme.
Synopsis :
Juliette
Hardy, une orpheline de 18 ans, pour qui les plaisirs de la vie
passent avant toutes autres choses, ce qui cause bien du commérage
dans ce petit
village de la Côte
d'Azur... et bien des soucis pour ses parents adoptifs (du moins
la mère adoptive qui songe à la retourner à Saint-Tropez).
Elle est une bombe sexuelle prête à exploser et tous les hommes
sont à ses pieds, accrochés à son sourire et sa simplicité.
Seul Antoine Tardieu (Christian
Marquand) lui fait de l'effet dans ce sens, mais celui-ci ne veut
point s'engager avec cette femme qu'il trouve trop légère et
rebelle (malgré qu'il la désire comme tout le monde).
Il
décide donc de partir travailler à l'extérieur de la
ville pour changer d'air.
Et Roger Vadim, son mari de l'époque, créa Bardot (BB) plus exactement, des initiales qui firent le tour du monde et lancèrent véritablement la carrière de l'actrice au point d'en faire un mythe et contribua à l'émancipation de la femme. Même si l'on n'oublie pas que la belle - parce qu'elle l'est vraiment en 1956 - prend une baffe qui la sonne et la somme de retourner avec son mari Michel (Jean-Louis Trintignant). Une vraie tarte qui n'a rien de tropézienne même si le film se déroule dans le petit port natal de BB. Ce Michel, Juliette, blonde orpheline de dix-huit ans, l'a épousé mais c'est de son frère Antoine (Christian Marquand) qu'elle est amoureuse. Sa beauté provocante, sa petite moue aguichante, sa sensualité attirent aussi les regards d'un riche quinqua (Curd Jürgens). Elle devient la maîtresse d'Antoine ce qui provoque l'ire de Michel, fou d'amour. Énorme succès commercial, le film qualifié de torride à l'époque, a toutefois beaucoup vieilli. Mal. Autant que son interprète principale qui après avoir arrêté sa carrière d'actrice en 1973 emprunta d'autres voies moins artistiques.
De son vrai nom Roger Vladimir Plemiannikov, Roger Vadim est né à Paris le 26 janvier 1928. Son père, un ancien aristocrate ukrainien naturalisé français, fut alors nommé consul de France en Égypte, ce qui permit au futur cinéaste de passer une enfance particulièrement enviable dans un univers digne de celui des romans de Lawrence Durrell. Après la guerre, il devint rapidement l'une des figures indispensables de Saint-Germain-des-Prés, s'essayant à la peinture, puis au théâtre, avant de devenir reporter à Paris-Match (de 1953 à 1955) et de faire ses premiers pas dans le monde du Cinéma aux côtés de Marc Allégret, dont il fut un moment le principal collaborateur.
C'est d'ailleurs grâce à Marc Allégret que Roger Vadim fit la découverte de Brigitte Bardot, qui devint sa première épouse le 19 décembre 1952 et qu'il révéla au monde entier dans Et Dieu... créa la femme. Avec ce premier film, son nom fut aussitôt sur toutes les bouches: cinéaste à scandale pour les uns, metteur en scène réellement doué pour les autres, il fut même plus ou moins associé à la Nouvelle Vague, qui s'apprêtait à faire ses premiers pas. De fait, Et Dieu... créa la femme ne manquait ni d'élégance ni d'habileté, et le ton assurément nouveau qui l'animait était celui d'un homme qui avait une prescience certaine de l'évolution de la sensibilité contemporaine.
Mais son deuxième film, Sait-on jamais..., confirmait cependant qu'il y avait chez lui plus d'intuition que de profondeur. Roger Vadim était un cinéaste à la mode, capable le cas échéant de la devancer, mais certainement pas un grand créateur. Son style allait d'ailleurs rapidement se figer en un académisme de bon aloi, notamment dans Les Bijoutiers du clair de lune, où il ne sut guère tirer parti du beau roman d'Albert Vidalie, et surtout dans Les Liaisons dangereuses, dont la transposition (de l'œuvre de Choderlos de Laclos) avait pourtant été écrite par Roger Vailland, avec Gérard Philipe et Jeanne Moreau. Pour Roger Vadim, ce film avait été aussi l'occasion de donner toute sa chance à une jeune actrice danoise dont il avait fait sa deuxième épouse le 17 juin 1958, Annette Stroyberg, qui lui donna une fille, Nathalie.
Si Annette Stroyberg était une charmante créature, elle n'avait pas l'extraordinaire talent naturel de Brigitte Bardot. Sa carrière tournera court, en dépit des efforts de son mari pour la rendre séduisante dans Et mourir de plaisir, une adaptation du reste assez réussie du célèbre conte fantastique de l'écrivain irlandais Sheridan Le Fanu, "Carmilla".
Roger Vadim fut indéniablement plus heureux lorsqu'il offrit son premier grand rôle à Catherine Deneuve, avec qui il eut une liaison assez brève dont naquit cependant un enfant, Christian Vadim, qui a fait depuis des débuts remarqués dans Les Nuits de la pleine lune (1984) d'Éric Rohmer. Malheureusement, le film qui a consacré leur idylle, Le Vice et la vertu, était une tentative d'identification particulièrement sommaire et abusive de l'univers du Marquis de Sade au nazisme. Les plus inconditionnels admirateurs du cinéaste pouvaient légitimement s'interroger sur l'évolution de sa carrière...
Cette évolution, il faut bien le dire, fut catastrophique, malgré le talent, bien réel cette fois, de celle qu'il épousera en troisièmes noces le 14 août 1965 et dont il eut le mérite de faire une grande vedette internationale, Jane Fonda. Ils eurent aussi une fille, Vanessa. Ils tournèrent plusieurs films ensemble, en particulier La Ronde, pitoyable remake du chef-d'œuvre de Max Ophüls, et l'insignifiant Barbarella, luxueuse et futile adaptation d'une bande dessinée de Jean-Claude Forest.
Depuis sa rupture avec Jane Fonda, que son féminisme naissant destinait sans doute à une autre carrière que celle de simple femme-objet, Roger Vadim a passé son temps à courir après une mode qui l'avait définitivement dépassé. Quand le mythe du bon sauvage fit son retour dans la philosophie parisienne, il réalisa Hellé, une ridicule histoire de sauvageonne filmée en Haute-Savoie. Et lorsqu'il fut de bon ton de reparler de chasteté, d'amour, de passion et de vertu, il retrouva les pires fadeurs du romantisme à la française avec Une Femme fidèle, qui avait pour seule originalité de nous faire découvrir Sylvia Kristel, la très impudique héroïne d'Emmanuelle (1974), dans un rôle pour le moins inattendu.
Après plusieurs années de silence, Roger Vadim a tenté une sorte de "come back" en exploitant la vogue des films sur l'adolescence. Mais Surprise Party était une œuvre déjà complètement démodée, qui fut d'ailleurs boudée par le public jeune auquel elle était destinée.
Année : 1956
Origine : France
Réalisation : Roger Vadim
Scénario : Raoul Lévy
Images : Armand Thirard
Musique : Paul Misraki
Genre : Drame
Durée : 95 min
Résumé
Une voiture décapotable s'arrête devant la porte d'entrée d'un pavillon. L'homme qui la conduit, Carradine, en descend et se dirige vers la terrasse où sèche du linge. Derrière un drap, une jeune fille, Juliette, est étendue, nue. Elle reconnaît le visiteur. Celui-ci la courtise un peu. Mais l'arrivée de Mme Morin, qui a pris en charge cette jeune orpheline, oblige Juliette à adopter une attitude plus décente. Mme Morin lui adresse néanmoins de sévères reproches. Carradine s'en va. En entrant dans le pavillon, Mme Morin se rend compte que son mari a, lui aussi, profité du spectacle offert par Juliette. La dispute entre Juliette et Mme Morin reprend de plus belle. Après avoir esquivé une paire de gifles, la jeune fille part en bicyclette... Sur le port, Carradine entre dans un bar dont il est propriétaire et rejoint son bureau où l'attendent ses collaborateurs. Ils discutent d'un projet important....
· Brigitte Bardot (Juliette Hardy)
· Curd Jürgens (Éric Carradine)
· Jean-Louis Trintignant (Michel Tardieu)
· Christian Marquand (Antoine Tardieu)
· Georges Poujouly (Christian Tardieu)
· Jane Marken (Mme Morin)
· Isabelle Corey (Lucienne)
· Jean Lefebvre (René)
· Philippe Grenier (Perri)
Jacqueline Ventura (Mme Vigier-Lefranc)
· Jean Tissier (M. Vigier-Lefranc)
· Jany Mourey (La déléguée de l'évêché)
· Mary Glory (Mme Tardieu)
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