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Titre du Film: Autopsie d'un meurtre
Titre original: Anatomy of a Murder
Film policier
Réalisation : Otto
Preminger
Distribution : George
C. Scott, James
Stewart, Lee
Remick, Ben
Gazzara
Noir et Blanc
Durée 140'
1959
Etats-Unis
L'histoire :
L'avocat Paul Biegler, contacté par Laura Manion, accepte de défendre le mari de celle-ci, accusé de meurtre. Frederick Manion a en effet abattu de cinq balles un homme qui aurait violé Laura. Mais la police doute de la version des faits des époux Manion. Au procès, les témoignages contradictoires et les dépositions des experts se succèdent, sans que la lumière soit réellement faite sur ce meurtre.
Dans
ce grand film judiciaire l'analyse minutieuse du procès met en évidence la
fragilité de la justice humaine. Un grand Preminger baigné d'une atmosphère
très jazzy, signée Duke Ellington.
Secrets de Tournage :
Autopsie d'un système judiciaire |
Otto Preminger nous dévoile un univers judiciaire où la vérité n'est pas toujours celle qu'on croit. C'est une représentation cynique et acide de la justice des hommes, le sort de l'accusé n'est pas réellement important, le réel enjeu de cette affaire est le duel oratoire que se livrent les deux avocats. On peut relever que les éléments apportés par les deux parties ne nous amènent pas a connaître réellement la vérité, celle ci au fur et à mesure semble d'ailleurs impossible à élucider tant on est embrumé par les faits. Ce qui est évoqué aussi c'est le pouvoir de manipulation de l'avocat et du procureur sur les jurés, c'est en réalité une véritable partie d'échec. |
Censuré |
Le film d'Otto Preminger est dans un premier temps victime de la censure, notamment parce qu'on n'y fait mention d'un slip perdu par l'épouse du lieutenant Manion (les mots slip et spermatogenèse sont répétés une vingtaine de fois), ce qui choque à l'époque. Chose étonnante, dans le film lorsqu'on y fait allusion, les personnages insistent pour qu'on change de terminologie afin de désigner le slip par un mot moins tendancieux devant le tribunal, ce qui marque une anticipation et une certaine ironie. |
Un film |
Duke Ellington a composé la musique du film et joue même un petit rôle dans lequel il joue du piano à quatre mains avec James Stewart. |
Un vrai procès ? |
Autopsie d'un meurtre est tourné dans un vrai tribunal et c'est Joseph N. Welsh, véritable avocat de Boston qui incarne le juge de paix ( Otto Preminger avait d'abord pensé à Burl Ives et à Spencer Tracy pour jouer le rôle). Cet avocat est connu pour avoir mené un procès contre le sénateur Joseph McCarthy célèbre lui aussi pour avoir mené sa " chasse aux sorcières " aux Etats-Unis dans le début des années 50. |
Un cinéaste touche à tout |
Otto Preminger passe par toutes les étapes de la conception d'un film, acteur, assistant réalisateur, réalisateur, et producteur (Autopsie d'un meurtre). Emigré aux Etats-Unis et ayant moins de la cinquantaine à ses débuts dans la réalisation, il arrive à s'imposer à Hollywood, chose étonnante pour un cinéaste européen (autrichien). |
Duel d'acteur |
Du film, on retient surtout la formidable joute qui oppose James Stewart et George C. Scott. Le premier pour ses traits d'esprit, le second pour sa férocité. Leur duel reste inoubliable. |
Premier grand rôle pour George C. Scott |
Autopsie d'un meurtre marque le premier grand rôle de George C. Scott, il est surtout connu pour son interprétation de Patton (1970), qui lui fit gagner un oscar du meilleur acteur (1971), une récompense qu'il refusa. |
Un succès contrasté |
Lors de sa sortie en France, Autopsie d'un meurtre réalise moins de 500 000 entrées. Le public français n'a pas compris certaines subtilités concernant les lois américaines, encore inconnues en France à l'époque. |
Nommé six fois aux Oscars |
Autopsie d'un meurtre est nommé six fois aux oscars : meilleurs film, scénario, photographie, nomination pour l'oscar du meilleur acteur pour James Stewart, et second rôle pour Arthur O'Connell et George C. Scott. Il ne reçut cependant aucune récompense. |
Coupe Volpi pour James Stewart |
En 1959, à la biennale de Venise, James Stewart gagne la coupe Volpi du meilleur acteur. |
Collaboration |
Saul Bass, concepteur de génériques pour le Cinéma, collabore sur treize films d'Otto Preminger, dont L'Homme au bras d'or (1955), Autopsie d'un meurtre (1959) et Exodus (1960). Il participe aussi à des films qui portent sa marque comme, West side story (Robert Wise, 1961) ou L'Opération diabolique (John Frankenheimer, 1966). |
Les acteurs :
Paul Biegler |
James Stewart |
Laura Manion |
Lee Remick |
Lt Frederick Manion |
Ben Gazzara |
Parnell Emmett McCarthy |
Arthur O'Connell |
Mme Maida Rutledge |
Eve Arden |
Mlle Quill |
Katherine Grant |
Claude Dancer |
George C. Scott |
Le juge Weaver |
Joseph N. Welch |
Pie-eye |
Duke Ellington(non crédité) |
Scénariste |
Wendell Mayes |
Producteur |
Otto Preminger |
Production |
Columbia Pictures Corporation, U.S.A. |
Compositeur |
Duke Ellington |
Conception générique |
Saul Bass |
Directeur de la photographie |
Sam Leavitt |
D'après l'oeuvre de |
John D. Voelker |
Otto Preminger
James Stewart
Lee Remick
Ben Gazzara
Résumé express
Laura Manion se rend chez l'avocat Paul Biegler et lui demande de défendre son mari, le lieutenant Frederick Manion, accusé d'avoir tué un homme qui était en train de la violer. Le procès débute et Biegler a bien du mal à prouver la bonne foi de son client.
Otto-Ludwig Preminger
Réalisateur américain
Vienne 1905 - New York 1986
"Laura" est un film clé pour son metteur en scène Otto Preminger. Il constitue une révélation aux yeux des professionnels et du public et représente les vrais débuts de la carrière du cinéaste. Un doctorat de droit et de philosophie en poche, il se dirige vers la mise en scène de théâtre après avoir débuté comme acteur amateur pendant ses études. Il quitte l'Autriche pour New York où il a été invité en tant que metteur en scène de théâtre. Hollywood l'invite à son tour. Là-bas, il parvient à force de ténacité a réalisé "Laura".
C'était un metteur en scène qui brisait les tabous et combattait la censure. Le sexe avec "La lune était bleue" (1953), comédie sentimentale dans laquelle l'héroïne, une jeune femme célibataire, est qualifiée par les termes "vierge" et "enceinte". La drogue avec "L'homme aux bras d'or" (1955), premier film abordant ce sujet jusque-là tabou - il était interdit par la censure de prononcer dans un film le mot drogué, c'est dire l'ampleur de la tâche. Dans ces deux cas, Preminger refusa les coupes ou modifications demandées, vit ses films censurés dans certains Etats et faire l'objet de jugement devant la Cour suprême des Etats-Unis.
C'était un metteur en scène engagé qui abordait les sujets qui dérangent. Pour lui, le Cinéma était un moyen d'action pour changer le monde. Le spectateur ne devait pas ressortir de la salle comme il y était entré : on lui avait dévoilé un problème auquel il devait chercher sa solution. Faillibilité de la justice ("Autopsie d'un meurtre" 1959. Il est un des premiers à avoir introduit le film de procès), politique et corruption ("Tempête à Washington" 1962), Histoire qui dérange ("Exodus" 1960), conservatisme militaire ("Condamné au silence" 1955), racisme ("Porgy and Bess"), passivité de la religion en temps de guerre ("Le cardinal" 1963).
C'était un révélateur d'acteurs parmi lesquels Sidney Poitiers, Harry Belafonte, Dana Andrews, Georges C. Scott, Gene Tierney, Linda Darnell, Lee Remick, Jean Seberg. Parmi ces autres découvertes, le designer Saul Bass à qui il confia nombre de ses génériques et affiches, et qui devait devenir un des plus grands designers de Cinéma ("La Mort aux trousses", "Psychose" ou encore "West Side Story").
C'était un homme intègre. Il exigea que le nom de Dalton Trumbo apparaisse au générique de "Exodus" en tant que scénariste, alors que celui-ci était contraint depuis quinze ans à la clandestinité des pseudonymes et aux salaires de misère pour avoir été sur la liste noire érigée pendant le maccarthysme, permettant ainsi aux autres victimes de la liste de refaire surface. Il fut aussi celui qui offrit un rôle à Gene Tierney (son dernier d'ailleurs) alors qu'à la suite d'une dépression, l'actrice avait été mise sur la touche par le milieu Cinématographique.
James Stewart et Lee Remick dans "Autopsie d'un meurtre".Frank Sinatra, Kim Novak et Otto Preminger sur le tournage de "L'homme aux bras d'or".Les bras libérateurs de Saul Bass pour l'affiche du film "Exodus".
Frank Sinatra, Kim Novak et Otto Preminger sur le tournage de "L'homme aux bras d'or".
James Stewart et Lee Remick dans "Autopsie d'un meurtre".
Les bras libérateurs de Saul Bass pour l'affiche du film "Exodus".
Année : 1959
Origine : Amérique
Titre original : Anatomy of a Murder
Réalisation: Otto Preminger
Scénario : Wendell Mayes
D'après le roman de Robert Traver
Images : Sam Leavitt
Musique : Duke Ellington
Genre : Policier
Durée : 160 min.
Distribution : |
· James Stewart (Paul Biegler) |
· Lee Remick (Laura Manion) |
· Ben Gazzara (lieutenant Manion) |
· Arthur O'Connell (Parnell McCarthy) |
· George C. Scott (Claude Dancer) |
· Joseph N. Welch (juge Weaver) |
· Orson Bean (Dr. Smith) |
· Russ Brown (Mr. Lemon) |
Résumé
Avocat sans cause, Paul Biegler consacre son temps à la pêche. Une affaire se présente : le lieutenant Manion, dans un accès de jalousie, a déchargé son revolver sur le propriétaire d'un hôtel alors qu'il se trouvait dans son bar. Manion a-t-il tué parce que sa femme, Laura, a été violée par Barney ? Paul Biegler en est convaincu après avoir rencontré Laura. Mais il faudra en faire la preuve car, en l'absence de tout témoin, la police ne croit pas à cette version.
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Enregistrement : DVD.15.T.