Les
vidéos sont presque toutes désactivées - The videos are
nearly all disabled
Merci aux sites
de cinéma ci-dessous pour tous les liens hypertextes - Thank you to movie
sites below for all hyperlinks
DVDClassik
- DvdToile - IMDb
- Wikipédia
- LE CINEMA
FRANCAIS - notrecinema.com
- Ciné-ressources
Gaumont - CinéArtistes.com
- Moviecovers
- Le Ciné-club
de Caen - Allociné
- UniFrance - AllMovie
Rotten Tomatoes -
Base de Données de films français
avec images - BDFCI
X |
Channel - YouTube Playlist - YouTube Channel - Dailymotion Playlist - Dailymotion
La
Liste des Artistes et des Musiciens La
Liste des Films Rechercher
des titres de Films Suite...
Nous sommes le 08-02-2025 et il est 10:10
Channel - YouTube Playlist - YouTube Channel - Dailymotion Playlist - Dailymotion
Les
titres, les compositeurs et les interprètes de tous les clips numérotés
de 1 à 119
"Translation" "Commandes de Google"
Un
extrait vidéo de ce film Nuages
de mots-clés
Les
liens et les images du tableau ci-dessous s'ouvrent dans une nouvelle fenêtre
(sauf l'affiche du film qui vous dirige vers un extrait vidéo)
Les Temps modernes Les Temps modernes (Modern Times) est un film américain de Charlie Chaplin, sorti en 1936. Synopsis Charlot travaille à la chaîne dans une usine gigantesque. Avec une clé dans chaque main, il serre des boulons. Le directeur ordonne d'augmenter la cadence. Ne pouvant faire aucun mouvement en dehors de sa tâche de serrer les boulons et de garder sa place dans la chaîne, Charlot se fait gronder par le responsable. Et quand vient la pause déjeuner, il ne peut s'empêcher de continue à répéter frénétiquement le mouvement de serrer. Son tic lui passe au moment ou il prend du temps pour fumer aux toilettes, mais son patron le voit de son bureau et, apparaissant sur un écran, celui-ci ordonne à Charlot de retourner au travail. Dans l'entreprise, le patron assiste à la démonstration d'une machine à manger, permettant de gagner de temps. Charlot sera le cobaye de cette machine qui, tout d'abord, fonctionne à merveille, mais bien vite elle devient complètement folle, ce qui contraint le patron à rejeter le projet. Le travail recommence, et Charlot reprend sa répétitive activité de serrer des boulons. Le patron ordonne une nouvelle cadence de la chaîne. Ne pouvant suivre le rythme, Charlot est happé dans le ventre de la machine et roule entre les engrenages. Devenu complètement fou, il se met à danser au milieu de l'usine, à serrer tout ce qui lui fait penser à des boulons : le nez de ses collègues, les boutons de la robe de la secrétaire... jusqu'à ce que décision soit prise de l'évacuer dans un fourgon sanitaire. Sorti de l'asile, Charlot se retrouve sans travail. Suite à un malentendu lors d'une manifestation qui a pour emblème un drapeau rouge, des policiers prennent Charlot pour le meneur et l'emmènent en prison. Au réfectoire de la prison, Charlie absorbe par erreur de la drogue qu'un voisin de table avait dissimulé dans une salière, et c'est au moment de retourner dans sa cellule que Charlot, sans savoir pourquoi ni comment, se retrouve dehors. Tentant de retourner dans sa cellule, il est témoin d'une tentative d'évasion et, à lui tout seul, met fin à la mutinerie. En récompense, on lui offre une cellule confortable en attendant sa libération. Une fois dehors, son seul souci est de retrouver le confort qu'il connaissait en prison. Une jeune orpheline de 17 ans est arrêtée pour avoir volé du pain ; Charlot tente de se faire arrêter à sa place mais en vain. Il entre alors dans un restaurant et avale tout ce qu'il peut avant d'appeler un policier dans l'espoir de se faire arrêter, car il n'a pas un sou. Dans le fourgon, il retrouve la gamine, mais la voiture a un accident et la petite en profite pour se sauver en faisant signe à Charlot de la suivre. Il hésite, puis se décide, et tous deux s'enfuient en courant. À nouveau à la rue, Charlot se fait engager comme gardien de nuit dans un grand magasin. La première nuit, il invite la petite orpheline dans le magasin ; ils se restaurent à la cafétéria et s'amusent dans le rayon des jouets. Au moment de pointer, abandonnant la gamine à l'étage des chambres à coucher, Charlot tombe sur des cambrioleurs ; l'un d'entre eux est en fait un ancien collègue de travail. Le lendemain, Charlot est retrouvé endormi et ivre au milieu du rayon lingerie. Accusé de complicité, il retourne en prison. À sa sortie de prison, Charlot et la gamine s'installent dans une vieille cabane sur un terrain vague. En lisant le journal, Charlot apprend qu'une usine voisine rouvre ses portes et embauche. Enfin du travail ! mais, à peine a-t-il commencé, que les ouvriers se mettent en grève... Involontairement, il frappe un policier, et ne tarde pas à être remis en prison. À sa sortie, la gamine l'attend ; elle a trouvé un travail de danseuse dans un restaurant-cabaret. Elle présente Charlot à son patron. Celui-ci l'engage à l'essai comme serveur et chanteur. Charlot en serveur… le service laisse a désirer, mais en chanteur, il arrive, par des mimiques et un charabia incompréhensible, à séduire la foule. Le seul métier pour Charlot, c'est d'être Charlot ! Mais, pour troubler ce moment où il est enfin à sa place, des fonctionnaires de l'assistance publique veulent emmener la gamine. Celle-ci s'enfuit avec Charlot, et on les voit tous les deux s'en aller sur la route, vers l'horizon. Fiche technique Titre français : Les Temps modernes Titre original: Modern Times Réalisation : Charles Chaplin Scénario : Charles Chaplin Sociétés de production : Chaplin - United Artists Producteurs : Charles Chaplin Musique : Charles Chaplin (emprunts musicaux : Hallelujah, I'm a Bum, Prisoners'Song (Massey) How dry am I, In the evening by the Moonlight (Bland) et Je cherche après Titine (Duncan - Daniderff)) Directeur de la photographie : Roland Totheroh, Ira Morgan Montage : Charles Chaplin Pays : États-Unis Format : 35 mm, 1.37:1 Genre : comédie Durée : 89 minutes Date de sortie : États-Unis : 5 février 1936 Tous publics Distribution Charles Chaplin : un ouvrier Paulette Goddard : la gamine Henry Bergman : le patron du restaurant Tiny Sandford : Big Bill/un ouvrier Chester Conklin : le mécanicien Hank Mann : le propriétére du cabaret Stanley Blystone : le père de la gamine Al Ernest Garcia : le Président del'Electro Steel Corp Richard Alexander : un prisonnier Cecil Reynolds : l'aumônier Mira McKinney : la femme de l'aumônier Murdock MacQuarrie : un prisonnier John Rand : un prisonnier Wilfred Lucas : le jeune officier Edward LeSaint : le sheriff Sammy Stein : le contremaitre Juana Sutton : la femme qui a des boutons sur sa robe Ted Oliver : l'assistant de Billows Commentaire Quels reproches le film fait-il au taylorisme et au fordisme ? Analyse Ce film présente une image critique de la société industrielle capitaliste. Dans cette société, l'homme est devenu un simple rouage, le taylorisme lui délivrant des tâches mécaniques aliénantes — aliénantes à tous les sens du terme, car Charlot en devient effectivement fou. Sorti du travail, Charlot conserve les réflexes que lui impose le rythme des machines, au point qu'il ne peut s'empêcher de déboulonner les boutons de robe des dames. Le travail à la chaîne est rendu encore plus inhumain par le rythme effréné, et sans cesse accéléré, que dicte un patron soucieux de rentabilité, confortablement installé dans un fauteuil, et dont la seule fonction consiste à surveiller de façon quasi policière ou pénitentiaire le travail des ouvriers. La société industrielle creuse l'écart entre deux populations : d'un côté une bourgeoisie aisée, qui possède le pouvoir et les usines, et de l'autre une classe ouvrière de plus en plus pauvre, condamnée à la misère, souvent obligée de voler pour survivre, et où les enfants finissent orphelins. Les machines sont dangereuses et causent plus d'un accident du travail : ouvriers happés par des machines, etc. En outre, la classe ouvrière n'a pas même la possibilité de revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail : aussi pacifiques qu'elles soient, les manifestations, notamment communistes, sont sévèrement réprimées, leurs meneurs sont emprisonnés par une police défendant les intérêts de la seule bourgeoisie. Au milieu des années de dépression économique, Chaplin donne ainsi une image des conséquences du capitalisme, qui sacrifie des vies à la recherche de rentabilité. Et dans le même temps, il met en lumière l'absurdité de la chasse aux communistes, qui a commencé dans les années 1920 aux États-Unis, diabolisation qui ne sert qu'à masquer que le véritable problème n'est pas l'émeute, mais les conditions de vie qui la causent. Derrière le comique gestuel qui a fait la célébrité de Chaplin, Les Temps modernes est donc un film engagé, dont la critique ne porte pas tant sur l'industrialisation en général que sur ses seules conséquences sociales. |
Un extrait Vidéo Ouvrir le lien Hypertexte
Enregistrement : DVD.27.Y.